
Je suis épatée de constater combien les choses s’accélèrent quand on
lâche prise, quand on cesse de s’accrocher aux émotions, quand on les
laisse s’exprimer sans y ajouter aucune pensée.
Je réfléchissais à l’amour de soi, à la façon de le nourrir de
l’éveiller en soi et c’est clair que la reconnaissance des dons et
talents y participe tout autant que la capacité à revenir au cœur, à
abandonner toute forme de jugement.
Lâcher les références et définitions du passé est indispensable et
lorsqu’on vient au centre, au point zéro, c’est-à-dire au non jugement,
au fait de ne pas nourrir les émotions et pensées dites négatives, la
vision change.
Les dons ne sont pas liés au « faire » mais à l’Être. Ils viennent de
notre constitution et de l’essence qui nous anime. Les dons et talents
ce sont les attributs de notre être multidimensionnel. Au niveau humain
les dons se traduisent par la capacité à voir au-delà des voiles,
au-delà du jugement, au-delà des jeux de rôle et des stratégies ; Et les
talents concernent d’abord le choix de notre positionnement et de notre
vision.
C’est en acquérant la maitrise des pensées puis en laissant les
émotions s’exprimer sans y ajouter aucune pensée appartenant au passé,
qu’on va développer notre pouvoir de créer. On ne contrôle pas
l’émergence des pensées ni celles des émotions mais on a toujours le
choix de croire ou de ne pas croire les pensées.
Puis de refouler, de lutter ou de laisser l’émotion s’exprimer.
Et ça change tout, ça change notre vision et notre vibration.
Ça change la vision qu’on a de soi parce que dans l’abandon du
jugement, l’amour se déploie et on peut voir avec objectivité les
attributs qui sont les nôtres, les capacités que l’âme a développées. Ou
plutôt devrais-je dire les connaissances qu’elle a acquises dans
l’expérience.
Non pas des aptitudes à créer dans la matière mais plutôt des
connaissances au niveau des lois universelles, de la constitution d’un
corps, de la nature des pensées, des émotions, et comment gérer les
énergies, comment l’alignement des corps et la purification de ceux-ci
libère l’énergie de vie, la capacité de réaliser ses aspirations
profondes.
On purifie la vision en lâchant les croyances et définitions
élaborées dans l’inconscience en choisissant d’activer l’amour en soi.
L’amour c’est l’acceptation, le fait d’observer sans juger. En
accueillant dans l’espace neutre du cœur les émotions qu’on a appelées
négatives comme la colère, la tristesse, la peur et la honte, on va
sentir que c’est de la pure énergie en mouvement.
Au lieu de bloquer ou de refouler la colère, de s’interdire de vivre
cette émotion on va la laisser s’exprimer sans y ajouter aucune pensée
et cela suffit à lui permettre de se stabiliser. Au lieu de la projeter
vers l’extérieur en accusant l’autre d’avoir éveillé ce qu’on porte en
soi, on va décrire les sensations, suivre le mouvement de l’énergie.
C’est un processus très puissant parce que la pensée, l’émotion qui
lui est associée, c’est de l’énergie et l’énergie par nature est libre.
Il faut tout de même savoir que lorsqu’on veut lâcher les masques,
les anciennes croyances ou quand on reçoit l’énergie de la source, ces
vagues d’amour et de lumière, cela met en mouvement les émotions
refoulées.
Tout ce qui a été retenu, tout ce à quoi on s’accroche, va remonter à la surface.
La colère, les émotions négatives vont se présenter afin d’être
libérées et on le fait en étant juste dans l’observation neutre.
De même pour que le corps émotionnel soit purifié, toutes les
émotions refoulées doivent être extériorisées et cela créé des
mouvements internes chaotiques.
Des émotions polarisées vont se manifester nous faisant passer de la joie à la tristesse en quelques instants.
On peut voir comment le pendule se balance de droite à gauche et
inversement avant de se stabiliser et pour les émotions, c’est la même
chose.
Quand on a maintenu les émotions dites négatives dans l’inconscient
ou quand on les a empêché de s’exprimer, elles vont apparaitre comme
lorsqu’on lâche l’élastique.
La pression qu’on a exercé sur ces énergies une fois relâchée va
donner la sensation de l’extrême, d’un mouvement violent et plus on
laisse faire, plus l’énergie se stabilise simplement, rapidement et sans
effort.
La notion d’effort finalement revient à résister, à s’opposer à ce qui est.
Cela ne fait qu’amplifier le mal-être, le stress et quand on lâche
cette résistance, le stress s’efface. On passe de la réaction de survie à
l’abandon total à la source, à l’amour lumière, de façon progressive.
L’équilibre émotionnel est finalement facile à trouver mais ça
demande un gros travail sur notre mental. Un déconditionnement ou du
moins une attention vers l’intérieur et la ferme intention de maintenir
la paix en soi, de ne plus croire aux pensées de victime, de bourreau et
de sauveur.
Et pour comprendre la valeur du non jugement, de l’observation, il
faut le vivre en situation. Apprendre à aborder les émotions
différemment, ne plus s’y attacher, ne plus chercher à avoir raison, à
argumenter.
Pacifier le discours intérieur est essentiel et c’est en le faisant
qu’on peut confirmer la foi en l’amour lumière, la paix que nous sommes
en essence.
Tant qu’on juge, tant qu’on accuse, tant qu’on projette notre
mal-être sur l’extérieur, on ne peut pas sentir cette paix intérieure ni
l’amour que nous sommes en essence.
Cet amour c’est la sensation de paix et de confiance qui viennent
quand on ne nourrit pas les réactions, quand on cesse de bloquer
l’énergie par le jugement et l’attachement.
Par exemple, j’attends la livraison des pièces pour la voiture. Selon
le suivi colis, il est parti à 8h30 de Perpignan. Je suis à 60 km de
cette ville et mes premières estimations amenaient la livraison autour
de 10h. Et comme il est 10h30, je commence à m’impatienter.
Au lieu de cogiter, d’y voir encore une forme de trahison, de
malchance…je me centre et il m’apparait comme une évidence que je ne
suis pas la seule à être livrée. Je rigole même à l’idée que j’ai pu
croire qu’un camion livrait les colis à la pièce !
Les pensées de la victime, sont toujours égocentriques, dans son
obsession à se croire victime, elle interprète tout comme si elle était
le centre du monde, comme si tout le monde conspirait contre elle. Même
si consciemment elle est convaincue que la vie, le monde lui en veut, la
manipule, ses raisonnements sont irréalistes et conditionnés par le
passé.
Cette vision égocentrique, c’est le vague souvenir de notre cœur sacré, une expression faussée de la puissance de ce centre.
Reconnaitre cela, c’est déjà s’en détacher et quand on se centre dans
le cœur, la vision s’élargit, on tient compte de ce que vivent les
autres et plus seulement de ce qu’on pense subir.
C’est ce qu’on appelle la compassion puisqu’on sort d’une vision
égocentrique et on peut voir les choses sur un plan élargit en
reconnaissant que c’est l’enfant en soi qui s’exprime, que ce sont les
stratégies qui s’activent, les croyances du passé qui sont projetées
dans notre quotidien afin de les lâcher.
Quand on peut se dissocier de ces mécanismes et avoir de la
compassion pour l’enfant en soi ou simplement reconnaitre des réflexes
inconscients, ne pas s’y attacher, on peut avoir la même vision
vis-à-vis des autres et tenir compte de leur vécu, entrer en empathie
sans se sentir au-dessus d’eux.
Et quand l’émotion se stabilise en même temps qu’on cesse de
s’accrocher aux vieux raisonnements, on entre en empathie sans se sentir
submergé par la souffrance de l’autre.
Tant qu’on ne prend pas conscience des jeux de rôles, tant qu’on y
reste attaché, on a un point de vue très limité de ce qui est ; on est
encore l’objet de nos émotions par ignorance. L’observation neutre de
ces mécanismes, des émotions, nous en détache automatiquement,
naturellement.
Par l’expérience répétée, il est de plus en plus facile de ne pas
s’identifier à ces mécanismes, de ne plus résister à l’émotion et de
retrouver la paix instantanément.
On constate que cette paix est en soi et facilement accessible,
qu’elle ne vient pas des circonstances extérieures mais de notre
positionnement.
C’est un immense pouvoir quand on considère l’état du monde. On sait
alors que la réaction à ce qui se manifeste dans le monde est le parfait
reflet de notre état d’être intérieur et on revient à la paix du cœur
avec facilité. On peut mesurer notre progression dans la compréhension
et l’application des lois universelles en observant comment on réagit à
ce qui est.
La tendance à vouloir sauver le monde va perdurer quand on comprend
que tout est en soi mais peu à peu, en reconnaissant et en lâchant les
rôles par cet accueil des émotions, par le non jugement, notre vision va
changer.
On sait que personne d’autre que nous même ne peut avoir de pouvoir
sur notre état d’être à moins d’être inconscient des lois universelles,
de la loi de résonance, d’attraction, donc de l’effet miroir.
Personne ne peut choisir pour nous-même comment on va réagir,
quel positionnement on va adopter et en toute évidence, on ne peut pas
non plus choisir pour l’autre.
Dans cette reconnaissance, on lâche peu à peu l’idée de pouvoir
guérir et sauver les autres. Ce qu’on peut faire, c’est maintenir la
paix en soi, la conscience éveillée afin de ne plus nourrir les jeux de
rôles dans l’interaction aux autres.
On n’interfère plus dans les choix et comportements des autres ni
même dans leur croyances mais par effet de résonance, les personnes qui
cherchent la guérison et la libération, la clarté, la transparence,
seront attirées par notre vibration.
Notre vibration est une réponse pour ceux qui se posent la question
correspondant à l’appel du cœur de se libérer des jeux de rôles, de
manifester la paix.
Lorsqu’on est dans la paix du cœur, le désir d’unité, la résonance se
fait par complémentarité de la même façon que lorsqu’on est identifié
au rôle de victime, on attire le bourreau et le sauveur.
On reçoit ce qu’on émane et la complémentarité se situe au niveau de question et de la réponse.
Si je rayonne l’énergie pure de la source, la paix, l’unité et la
joie sereine du cœur, l’équilibre émotionnel, j’attire des personnes qui
cherchent cela. Qui sont prêtes à lâcher prise, à vibrer la paix. Ce
n’est pas mon mental qui les attire, c’est la vibration que j’émane.
Plus le monde est chaotique et plus les espaces de paix seront
appréciés à leur juste valeur. Le monde se meurt de continuer de se
croire soumis à l’extérieur mais il ne se rend pas compte que tout est
en soi, que tout changement vient de l’intérieur.
Passer de la réaction, de la projection vers l’extérieur, tant de ses
souffrances, pensées émotions difficiles, que de ses espérances, libère
de toute autorité extérieure, on devient son propre sauveur.
Sauveur dans le sens où on est conscient que la paix est notre nature
véritable et qu’il suffit de vouloir l’instaurer en soi pour qu’elle
émerge. Tout comme l’amour, cette vibration d’acceptation, d’abandon, de
reconnaissance et de compassion se manifeste lorsqu’on cesse de
fonctionner selon les anciens modes de fonctionnement basés sur la
survie.
Le stress est la cause de notre mal-être, des maladies et cela
nourrit constamment l’inconscience, les modes et systèmes de croyances
qui font de la dualité une réalité incontournable et cruelle.
Savoir aborder, apprivoiser son système mental émotionnel permet au
corps physique de restaurer la santé, l’harmonie et l’énergie en
abondance.
Et pour savoir comment ils fonctionnent, cela demande juste d’observer avec neutralité, comme le font les scientifiques.
Observer, recevoir l’info qu’on applique et ce faisant l’expérience valide la théorie.
La connaissance est alors acquise, on ne croit plus, on sait parce qu’on le vit.
L’intuition et la guidance interne par synchronicité, nous dirige
vers les infos utiles et leur application confirme autant la présence de
l’âme que la théorie.
Toutes les infos sont accessibles depuis notre cœur sacré et la
résonance nous guide vers ce que nous avons-nous-même sollicité, vers la
réponse qui n’attend que d’être reconnue et reçue, donc vécue.
Ce qui au départ est une intime conviction, une intuition ou ce
qu’on appelle la foi, sera démontré par l’expérience et cela nourrit la
confiance en notre âme et notre soi ou en la source. La dualité est un
moyen de connaissance et en même temps le principe dynamique du vivant,
l’essence de la source qui peut ainsi par projection se reconnaitre, se
goûter, à travers l’expérience, s’expanser dans la matière.
Tant qu’on s’accroche à nos jugements on reste identifié à la
personne, celle qui se croit victime, isolée, mais on s’attache à des
systèmes de survie, des principes partagés par l’inconscience
collective, on s’identifie aux mécanismes, à ce qui découle de la
réaction de survie, à l’effet.
Et ce n’est pas non plus en cherchant la cause qu’on supprime l’effet, on reste encore identifié à ce qui est le résultat.
Ce sont juste les mécanismes qui sont à observer afin de s’en
détacher, de percevoir au-delà des mouvements internes, cet espace de
sérénité, de confiance.
Toutes les réactions appartiennent au passé, le reconnaitre, c’est déjà s’en libérer.
Ce qui est difficile, c’est de maintenir la foi que nous sommes la
paix alors que tout en nous s’ajuste, s’équilibre ou quand on est en
colère mais en gardant cela en tête, en s’attachant à cette unique
vérité, le mental émotionnel s’apaise naturellement.
Un autre exemple de lâcher prise, je m’agace à attendre le livreur et
comment je suis restée disponible pour ne pas le rater au lieu d’avoir
agit sans me soucier de lui, ça suscite des critiques intérieures.
Dès que je vois que j’agis selon un réflexe conditionné et en l’occurrence par l’auto jugement, je reviens à la paix.
Je vois alors que je suis encore dépendante du comportement des
autres mais au lieu de me braquer ou d’en vouloir au mental, au système
interne, je ne fais aucun commentaire et j’offre à la source tout ce que
ça suscite de colère, tristesse, déception…
Bref toute réaction est ainsi harmonisée dans l’accueil, le lâcher prise.
Je vois ensuite l’aspect positif ou la direction à prendre, les
choses à faire afin d’augmenter la confiance en soi et déjà le fait
d’avoir reconnu ce mécanisme et retrouvé la paix nourrit la confiance en
ce que je suis.
Simplement continuer de ne plus réagir aux réactions, de ne plus
craindre la peur et me laisser guider. Dans cette ouverture d’esprit je
saisi les opportunités, les infos utiles que je n’aurais pas remarquées
si j’étais restée enfermée dans l’auto-jugement.
Je créé de l’espace et dirige mon attention vers ce qui va me
permettre d’avancer, l’énergie circule librement et je me sens en
confiance.
Je suis en paix avec moi, que le livreur vienne ou pas, peu importe,
cela ne vient plus perturber mon emploi du temps, je n’agis pas selon ce
que fait l’autre mais selon mon envie du moment.
Cela peut sembler insignifiant mais c’est là que se situe mon
pouvoir, celui d’agir selon mon ressenti, selon l’élan porté par la joie
plutôt que dans la contrainte, la lutte, la colère.
La colère envers l’autre me ramène toujours à la colère envers moi-même,
celle qui vient quand je me rends compte que je me suis laissée
influencer par le mental et que j’ai été dans l’attente au lieu d’être
dans l’action.
C’est là où la patience entre en jeu ou la conscience que c’est un
mécanisme et comme tout mécanisme inconscient, il se déconstruit à
mesure que je change ma façon de réagir face à ces comportements
instinctifs.
C’est souvent à ce stade qu’on s’auto-sabote parce qu’on est dans le
rejet, la lutte contre une part de soi alors que seul l’amour peut
guérir, l’unité et la paix intérieures, le fait de maintenir cette
vibration en soi.
Quand le mental voit les limites d’une stratégie, il perd ce réflexe
et change de lui-même. Et quand il comprend, quand il constate que
l’acceptation permet de trouver de nouvelles solutions, il va cesser de
vouloir contrôler.
Il passe peu à peu du mode contrôle à la position d’observateur. Et donc d’acteur conscient.
Comme tout ce qui me stimule me ramène à l’intérieur, la notion
d’ego, devient celle de l’individualité, et l’égocentrisme devient la
conscience de mon centre cœur et la puissance du positionnement au
centre. L’espace ou je suis alignée intérieurement et où j’entre en
empathie avec tout ce qui est.
Je ne suis plus dans une bulle de protection afin de me protéger de
l’extérieur mais dans un espace de paix qui me libère de tout conflit,
de tout attachement et qui démystifie la peur, les anciennes croyances.
Un espace où je peux être en relation de cœur à cœur avec toute vie.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de
bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr
© 2017, Recherche et transmission par Michel / Arcturius.
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