16 avril 2017

Le Temps de la Colombe - Louise-Marie Frenette


Au cours d’un long séjour dans la taïga québécoise, un jeune métis amérindien apprend le pouvoir de pardonner et d’aimer. Il accepte de vivre pendant un certain temps « sous l’aile du Corbeau », dans le noir des sentiments créé par l’absence d’Iléna, une jeune fille mystérieuse qui apparaît et disparaît dans sa vie.
Au cœur de sa famille zoara qu’il apprend à connaître, Jean-Marie découvre l’antique sagesse amérindienne en même temps qu’une philosophie universelle de la vie. Ses efforts pour pardonner à son grand-père, les péripéties de son apprentissage en forêt boréale, les leçons d’un vieux sage, l’amitié et l’humour, l’amour enfin, tisseront une initiation au style de vie de ses frères de race.
Dans un deuxième temps, le jeune homme poursuit sa quête de soi dans les Prairies auprès de l’autre branche familiale. Dans la lumière éclatante et la chaleur de l’été manitobain, il vivra « sous l’aile de la Colombe », travaillant sur ses forces personnelles et la maîtrise de soi. Iléna, cette autre partie de lui-même, miroir d’une âme toujours présente et jamais saisie, reviendra enfin pour lui révéler la vraie nature de leur relation.
Un roman initiatique et humaniste.

Notes :

- La colombe est un signe de Paix et d'Amour. Le corbeau amène à la colombe. Ces deux principes essentiels sont liés de très près. Chez les indiens d'Amérique du nord, le corbeau est le messager de l'inconnu qui se situe au-delà du temps et de l'espace. Le corbeau a volé la lumière du ciel pour la donner au monde qui était obscur. Le corbeau règne sur les périodes obscures de nos vies mais il apportera toujours la lumière, c'est son rôle. La mission du corbeau est de nous aider à changer d'état de conscience et ce changement se fait obligatoirement dans le noir avant de déboucher dans la lumière, comme pour les graines dans la nature. 
Le corbeau et la colombe, le noir et le blanc, sont nécessaires tous les deux. Les graines qui tombent au sol à l'automne doivent passer l'hiver dans l'obscurité et le froid. C'est le temps du corbeau. Ensuite, quand la lumière revient, avec la chaleur, les graines gonflent et se mettent à pousser. C'est le temps de la colombe.

- La colère. Quand tu sens venir la colère, exerce-toi à monter au point le plus élevé de ta conscience, là où est l'harmonie. Restes-y un peu. C'est dans cet endroit là que tu trouveras le calme, que tu apprendras à contrôler tes émotions. Et lorsque tu seras confronté à un événement qui te fera bouillir de rage, tu seras déjà un peu entrainer à te maitriser.

- Le lynx détecte tout, spécialement les faussetés et les mensonges.

- La colombe c'est la vie, c'est l'amour. C'est la lumière, le rayonnement, le mouvement chaleureux vers l'extérieur, les ailes blanches qui s'ouvrent, les bras qui se tendent vers les autres. Après avoir retrouvé les exigences de toi-même dans les exigences du froid et de l'obscurité, tu iras vers la lumière. Il faut toute une vie pour apprendre le dosage du froid et de la chaleur. Après avoir lancé le changement de programme de la conscience, il faut entreprendre le travail de la colombe, mais attention, tout en continuant celui du corbeau.

- Apprends à accepter les périodes de froid tout en gardant la chaleur de l'Amour, apprends aussi à accepter les périodes de feu intense tout en les contrôlant par le froid de l'intelligence et de la sagesse. Je parle de toutes les pressions qui nous font courir en avant, entre autres, les énergies sexuelles.

- Fais grandir en toi, le potentiel de l'Amour, de la Vérité, de la Justice, de la Sagesse.

- Pendant les périodes difficiles de ta vie, accepte la matière dense, le noir initiatique. De cette façon, tu consolides la puissance du corbeau en toi, les forces qui vont vers le centre, tu rentres alors en toi-même. En transformant la matière, en la spiritualisant dans la lumière, tu permets aux forces de la colombe d'aller vers l'extérieur. Les deux sont nécessaires, il faut apprendre à les contrôler tourtes les deux.

- Le serpent, c'est la force sexuelle en elle-même et il faut en être le maître et non l'esclave. Au moyen de l'humilité mais aussi en utilisant le froid de la réflexion devant trop de chaleur passionnelle, et la chaleur de l'Amour devant le découragement, la dépression, l'égoïsme ou les rancunes.



15 avril 2017

Du Corbeau à la Colombe

 Corbeau, Vol, Oiseau, Grand Canyon

Il est venu le temps de réécrire le passé pour faire le tri, pour raccrocher les morceaux, replacer le puzzle dans le bon sens, avec une nouvelle vision et une nouvelle compréhension.
J’ai mis du temps à me décider à ouvrir cette boîte de Pandore, car il y a un “avant” et un “après” 2014. Je ne pouvais pas mélanger les écrits, l’avant et l’après n’ont plus rien à voir, ou presque, puisque l’après découle forcément de l’avant…

Je vais avoir beaucoup de travail pour reprendre ces pages, mais surtout pour celles qui n’ont pas encore été digérées… pour celle-ci, j’espère pouvoir me faire accompagner, j’aimerais intégrer l’écriture dans les soins thérapeutiques, car elle fait partie de moi et je ne peux plus avancer sans… j’arrive à un stade où je me demande quel lien j’ai réellement à l’écriture. Est-ce seulement un outil thérapeutique ? Est-ce une façon de transmettre quelque chose que je ne suis pas prête à transmettre ? L’écriture est pour moi, avant tout, un outil de connaissance de soi. Je ne suis pas romancière, encore moins poète. J’écris pour prendre du recul par rapport à ce que je vis, par rapport à mes émotions, à des situations, à des personnes. Alors pour le moment, publier ne m’intéresse pas, car le simple fait d’écrire dans cet objectif détruit ma motivation à écrire… et me détruit moi aussi… Pour comprendre ma relation à l’écriture, je suis tombée par hasard sur une vidéo qui traduit exactement, presque mot pour mot ce que je ressens, je vous laisse découvrir si le cœur vous en dit, les propos de Charles Juliet. En l’écoutant, une lumière s’est allumée en moi. Depuis, la motivation est revenue et j’ai commencé à relire, changer quelques mots, mais pas tant que ça, sur le passé. Ces pages sont regroupées dans une autre catégorie d’écrits, qui s’intitule : Du Corbeau à la Colombe

Ce titre m’a été inspiré suite à la lecture du livre “Le temps de la Colombe” de Louise-Marie Frenette.
“Chez les Indiens d’Amérique, le corbeau règne sur les périodes obscures de nos vies, mais il apporte toujours la lumière, c’est son rôle. La mission du corbeau est de nous aider à changer d’état de conscience et ce changement se fait obligatoirement dans le noir avant de déboucher dans la lumière, comme pour les graines dans la nature. Le corbeau et la colombe, le noir et le blanc, sont nécessaires tous les deux. Les graines qui tombent au sol à l’automne doivent passer l’hiver dans l’obscurité et le froid. C’est le temps du corbeau. Ensuite, quand la lumière revient, avec la chaleur, les graines gonflent se mettent à pousser, c’est le temps de la colombe.”
Ce livre initiatique chamanique m’a aidée à accepter “le temps du corbeau” qui me semble durer depuis toujours… peut-être que l’écriture sera le pont entre le corbeau et la colombe… symbole de la Paix et de l’Amour que je dois trouver en moi.
J’ai retrouvé le chemin, mon cœur bat très fort,il me reste à ne plus le quitter.
Maryline

7 avril 2017

La Motivation à Ecrire

Charles Juliet aux vendredis littéraires Elisabeth Bing, le 6 juin 2014, 
nous parle de sa motivation à écrire.
Interview : Guylène Dubois

"Ma motivation à écrire est exactement en accord avec celle de Charles Juliet".... Maryline


6 avril 2017

Comment me positionner face à la souffrance de l’autre?

 

par Ginette Forget

La question de cet homme dans la vidéo qui suit est aussi celle de plusieurs… « Comment me positionner face à la souffrance de l’autre? »
L’invitation réelle est de voir ce que cela éveille en soi, pas en l’autre!
D’avoir un regard honnête sur notre ressenti.
D’avoir l’humilité de reconnaître que cela est en nous.
De sentir l’émotion, d’observer l’endroit où celle-ci se situe dans le corps et de respirer en permettant, l’espace d’un instant, que cela circule.
D’accueillir ce mouvement avec sincérité et de laisser cette sensation faire son chemin… et se libérer d’elle-même!
Chercher à ce que les sensations, les choses et les autres soient autrement que ce qu’ils sont, c’est la souffrance assurée. A chaque fois que nous sommes en résistance nous permettons à l’histoire d’exister. De plus, nous entretenons cette douloureuse sensation d’être coupable, responsable de la situation et la contraction reste.
Lorsque cela est vu et embrassé, nous sommes libres et c’est le retour à la plénitude qui ne nous avait jamais quittés. Nous l’avions simplement recouverte de nos peurs. De là, nous sommes aptes à accompagner à partir du cœur et non de nos peurs!
Ce que toute personne a besoin, c’est de se sentir aimée et en sécurité, particulièrement dans les moments de grande fragilité.
Rappelons-nous que la vie sait ce qu’elle fait.
La seule réalité qui soit Ici et Maintenant!



5 avril 2017

Pour TOI mon Amie...


 Angel, Ciel, Nuages, La Lumière, Ombre

Ce matin, je me suis levée avec le blues à l’âme… un mal-être général, une envie de rien… Comme un robot, je suis allée directement sous la douche espérant m’éclaircir l’esprit… sans succès. L’automate est allé allumer son ordinateur, a mis en route la bouilloire pour la tisane et la cafetière en même temps. Quelques fruits avalés sur le pouce, la tisane, le café, les mails, les commandes, la livraison à préparer… et ce mal-être au fond du cœur qui finit par exploser devant l’ordinateur. Les sanglots coulent à flots, la tristesse m’envahit, un sentiment d’abandon profond s’empare de moi sans que je ne puisse faire quoi que ce soit pour réagir, sans que je comprenne le sens de ce que je suis en train de vivre, même si, dans mes pensées, tu es là… 
Je respire, j’ouvre la fenêtre pour respirer encore plus fort, pour entendre les oiseaux et même les mouettes… en pleine campagne… enfin, je commence à me calmer. 

Je reprends mon travail, je ne sais plus par quel bout commencer… la tristesse est là, installée dans mon cœur. Ma tête commence à faire son cinéma, son sketch tourbillonnant, pourquoi ce mal de vivre me prend-il donc par surprise ? Pourquoi ? demandai-je intérieurement. 

Quelques instants après, j’ai reçu ton message :”l’enterrement vient de se terminer là-bas. C’est dur. Biz et merci d’être là.”
Mon cœur s’est apaisé, mon esprit s’est éclairé… Voilà où j’étais partie… Près de toi sans aucun doute. Je ne savais pas que l’enterrement était aujourd’hui. Je pouvais mettre une explication sur ce qui m’avait traversée ce matin. Je me doutais qu’il se passait quelque chose, mais comme à chaque fois, je ne le sais qu’après la tempête.

C’est le cœur battant que je reprends le clavier, car je n’ai pas écrit depuis plus d’un mois, tu me pousses quelque part à retrouver ce chemin dont j’ai besoin, mais auquel je n’accorde pas de temps, pas d’espace, pas d’amour aussi peut-être… La seule chose qui m’a toujours poussée à écrire ce sont les émotions. J’ai ressenti les tiennes d’une force extraordinaire ce matin, je ne savais pas que mon âme était en train de répondre à ton appel. A plusieurs, on est plus fort… Nous sommes reliés qu’on le veuille ou non, les uns aux autres. C’est une évidence, un vécu incontestable.

Ne retiens pas tes larmes, laisse-les couler et n’aie pas peur d’en verser trop. Elles sont là pour te soulager, pour panser tes plaies, pour soigner ton cœur meurtri par la sensation d’abandon. Prends le temps nécessaire pour exprimer ta peine, mais ne t’attarde pas trop à la retenir. Ne retiens pas la tristesse dans tes poumons, libère-la, transforme-la dès que ce sera possible. Il sera toujours près de toi, il veillera sur toi comme il l’a toujours fait. Tu n’auras qu’à lui demander quand tu auras besoin… comme tu as fait ce matin. Tu vois, ça marche !

Depuis 4 mois, la vie te malmène et t’oblige à te recentrer sur toi sous peine de te perdre complètement. On dit toujours que nous ne sommes jamais seuls et c’est probablement vrai, mais à l’intérieur de nous, ce sentiment de solitude est tellement fort qu’on se sent vraiment seul. Tu vas devoir apprendre à aimer ces parties de toi que tu combats… apprendre à laisser circuler les énergies plutôt qu’à les refouler… apprendre à gérer les émotions plutôt que de les laisser se cristalliser dans ton corps… apprendre à t’aimer telle que tu es plutôt que d’essayer de te battre contre toi-même. 

Mon cœur t’accompagne sur ce douloureux chemin, un pas après l’autre, tu continueras d’avancer, doucement, mais sûrement. Et si tu tombes ? Tu te relèveras, et tu continueras encore un pas, puis un autre et ainsi de suite jusqu’à ce que tu te rendes compte que tu peux marcher seule sans tomber. Mais surtout, surtout, prends soin de TOI et autorise-toi à “oublier” les autres quelque temps. La personne qui a le plus besoin de toi en ce moment c’est TOI, alors s’il te plaît, ne passes pas à côté de toi sans te regarder, sans t’ écouter, sans poser une main bienveillante sur ton épaule, sans prêter attention à ton cœur qui pleure. Fais pour TOI ce que tu ferais pour un ami. Tu es ta meilleure amie. Tu mérites toute ton attention, mais surtout tout ton Amour…
De tout cœur avec TOI… et avec tout mon Amour.
Maryline 

2 avril 2017

Je t'aime

 


Je suis un dépendant affectif en évolution,
je suis celui qui n'a pas reçu et donné tout l'amour et la tendresse dont j'ai besoin,
alors quand vous me dites " je t'aime ", moi je vous crois.
Voulez-vous s'il vous plait être honnête avec vous-même et avec moi
et ne plus me dire " je t'aime ", avec insouciance,
ça implique beaucoup trop pour moi.
Si je vous crois, je ferai des courbettes pour vous
je n'aurai plus peur quand vous semblerez m'aimer,
j'aurai en vous une confiance aveugle,
je serai dévoué et je trouverai ce qu'il y a de meilleur en moi pour vous le donner.
Ne me parlez plus de votre idéal,
je vous croirai et je serai pour vous cet idéal pour un certain temps,
un idéal c'est toujours à atteindre.
Ne me croyez pas si je vous dis que je suis capable d'amour inconditionnel,
c'est que je suis en ivresse émotive, en réalité j'en suis incapable,
je n'ai pas donné tout ce que j'avais à donner
et je n'ai pas reçu tout ce que j'avais à recevoir,
seul les grands Sages en sont capables.
Ne me croyez pas, si je vous dis que je n'ai plus peur,
un jour ou l'autre, j'aurai peur de vous perdre ou de vous faire souffrir.
Je souffrirai quand vous souffrirez,
je souffrirai quand vous ne me donnerez plus d'amour.
Parfois j'aurai des doutes mais toujours je reviendrai à avoir confiance en vous
et je serai incapable de m'en aller. Je ne suis qu'un être humain imparfait.
On m'a dit que tout venait de l'intérieur,
qu'un jour je pourrais être libéré de mes peurs,
de mes désirs et de mes émotions et que je suis un avec l'Univers,
pardonnez-moi, je ne suis pas rendu là, je suis très jeune sur le chemin.
Il faudra vous montrer patient avec moi.
De grâce ne me dites plus " je t'aime "
si vous avez des doutes sur vous-même ou sur moi.
Je ne suis qu'un petit enfant,
quand vous me laisserez tomber et que de votre égocentrisme,
votre égoïsme et vos peurs, vous m'ignorerez,
je me sentirai rejeté, je me ferai très mal.
Surtout ne me faites pas croire que c'est moi qui ne vit que pour le rejet,
prenez vos responsabilités, jamais je n'ai choisi d'être rejeté,
je ne suis que malhabile en amour.
Du fond de mon âme, je suis honnête et naïf.
Respectez-moi, ne me dite plus " je t'aime ",
à la légère car je vous croirai,
je ne suis qu'un tout petit enfant qui a tellement besoin d'aimer et d'être aimé.
Si parfois vous me voyez faire l'adulte et vous dire des choses qui vous blessent
c'est que je souffre, que je suis en demande d'amour,
à ce moment là voulez-vous, s'il vous plaît, m'ouvrir les bras, m'accueillir.
Je vous remercie.


Source: Bernard Longpré....www.lespasseurs.com