
De la course à l'écriture, il n'y a qu'une foulée que Murakami nomme la
vitalité. Pour s'astreindre à une discipline d'écrivain, l'auteur a
vendu son club de jazz, arrêté de fumer, commencé à courir,
inlassablement, tous les jours. Journal, essai, éloge de la course à
pied, au fil de confidences inédites, Murakami nous livre une méditation
lumineuse sur la vie.
"Un traité de sagesse à la japonaise, et c'est aussi la source cachée de l'oeuvre de Murakami, l'homme aux semelles de vent qui dévore les mots et le bitume avec la même fringale."
André Clavel - l'Express
"Un traité de sagesse à la japonaise, et c'est aussi la source cachée de l'oeuvre de Murakami, l'homme aux semelles de vent qui dévore les mots et le bitume avec la même fringale."
André Clavel - l'Express
Notes:
"Le désir d'être seul ne m'a pas quitté. Ce qui explique pourquoi l'heure durant laquelle je cours, me permet de conserver mon temps de silence, le temps qui m'appartient à mon sens indispensable pour me maintenir en bonne santé mentale. Quand je cours, je n'ai pas à écarter le premier venu, ni à lui parler. Simplement je contemple le paysage qui défile et c'est très bien ainsi. C'est un temps dont je ne peux me passer."
"Chacun de nous bien entendu se sert de son esprit quand il réfléchit. mais les écrivains endossent un équipement que l'on appelle "l'histoire" ou le "récit" et c'est ainsi vêtus qu'ils pensent, avec leur corps entier; pour l'écrivain ce travail nécessite qu'il mette en œuvre toute son énergie physique et bien des fois qu'il aille jusqu'à se surmener."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
MERCI pour votre visite !