24 janvier 2017

En mode reflexion...

 Méditer, Méditation, Pacifique

J’écoute des conférences sur les écrivains et l’écriture. Quand je parle d’écrivains, je pense à tous ceux qui écrivent régulièrement, qu’ils aient publié ou pas, tous ceux qui sont passionnés par l’écrit, tous ceux qui ont besoin d’écrire, tous ceux qui ne peuvent pas vivre sans poser les mots. Beaucoup écrivent en secret. Peu publient. Les freins à l’écriture sont nombreux et commencent par les mémoires scolaires. Pour beaucoup l’acte d’écrire fait référence à l’école, à l’orthographe, aux notes, aux jugements, aux punitions que sais-je encore ? Ensuite, pour aller plus loin, il existe aussi des mémoires de vies antérieures qui peuvent être à l’origine de certains blocages. Les blocages que l’on rencontre dans cette vie-ci ne sont que la continuité de ce que nous n’avons pas réglé dans les autres vies, une simple répétition de ce qui a déjà existé auparavant sous des formes différentes peut-être.

Je suis en réflexion moi-même sur ce que j’aimerais partager par écrit. Depuis les quelques textes mis en page ici, je me suis déjà confrontée au problème du “tout dire ou pas”. Si l’on part du principe que l’on peut dire ce qui est utile à la compréhension d’une expérience et laisser ce qui semble superflu, c’est déjà un premier tri. Parfois les expériences nous emmènent sur des chemins tortueux, des chemins que l’on trouve sombres ,et l’autocensure commence à saboter le travail !

Lorsqu’on commence à écouter ce qui se passe en soi face aux autres, on se découvre sous un angle nouveau, il peut nous plaire ou pas, mais, il ne nous laissera pas indifférent. Il est aisé de partager ce qui nous fait vibrer, il est beaucoup plus difficile de partager ce qui nous dérange nous-mêmes. Le meilleur moyen est de transformer ce qui ne nous convient pas, chercher la lumière à partir de cette zone d’ombre afin de mieux l’accepter pour enfin s’accepter soi-même. Certaines zones d’ombre devront être transformées pour que je puisse m’exprimer librement. Autrement dit, si je veux continuer à écrire, je serai obligée de travailler sur moi, continuer à lâcher mes boulets pour retrouver ma liberté. Certains textes resteront encore au placard quelque temps, je les sortirai quand j’aurai bravé mes démons.

Par contre, j’ai relu certaines pages de carnet, des vieilles pages qui prendront place dans une autre catégorie d’écrits, une partie sera consacrée à ma mère. En relisant ces lignes, mon cœur s’est mis à tambouriner très fort, je pense qu’elle a des messages à vous faire passer… Si elle le souhaite, je lui laisserai la place de s’exprimer entre mes mots et mes maux. Notre relation n’a jamais été simple,le SILENCE nous reliait depuis toujours, le MUR DU SILENCE. Ce silence m’a appris à vivre à l’intérieur de moi-même depuis mon enfance alors il est extrêmement difficile de sortir de moi aujourd’hui, c’est douloureux, c’est sans doute ce qui me freine et en même temps, je sais que la libération ne peut que passer par là.
Maryline

 


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