25 juin 2017

Journal d'un écrivain en pyjama - Dany Laferrière

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« Le pyjama est un étrange habit de travail », nous dit Dany Laferrière, qui, après trente années d’écriture, décide de parler à ses lecteurs. Suite de fragments et de scènes où fiction, réflexion, récit, méditations s’alternent. Journal d’un écrivain en pyjama met sous nos yeux l’itinéraire de cet écrivain pour qui la vie est une aventure exaltante, qui se conjugue entre lire et écrire.

L’auteur intervient ni en savant ni en érudit, mais plutôt en écrivain-lecteur, dandy, esthète passionné : Que lisons-nous ? Qu’écrivons-nous ? Et quelles sont les incidences des livres dans notre vie quotidienne ?

À propos de conseils d’écriture, Laferrière glisse quelques notes : « Quand vous cherchez depuis un moment à décrire la pluie qui tombe, essayez : il pleut. » La lecture, étant une activité naturelle, Laferrière convoque les écrivains, classiques et contemporains, comme s’il s’agissait de vieux amis qui se seraient retrouvés dans un café.

Notes

- "Une journée par mois sans lire et écrire pour garder un pied dans la réalité, ce qui vous permettra d'avancer d'un pas dans le rêve".

- "Écrire c'est d'abord une fête intime."

- "Visez le coeur du lecteur même si on sait que c'est avec sa tête qu'il lit."

- "L'aventure c'est rendre possible la découverte de nouveaux paysages intérieurs. Je répète : et l’aventure ? L'écriture reste pour moi la grande aventure."

- "Si vous ne notez pas tout de suite cette idée que vous venez d'avoir, vous risquez de l'oublier car la mémoire est une secrétaire qui prend congé quand elle veut."

- "Peut-être que lire et écrire, comme rêver et penser, ne servent qu'à faire baisser l'intensité du bruit dans le monde."

- "L'enfance c'est le moment de la vie qui passe le plus vite mais qu'on garde en soi le plus longtemps. Ce sont ceux qui ne l'ont pas connue qui s'en souviennent le plus."

- "Dans ce monde de bavard, l'écriture permet de plonger en soi jusqu'à ramener à la surface le chant intérieur."

- "Si vous ne tentez pas au moins une fois d'écrire ce que vous êtes, vous ne saurez rien de vous."

Des pas sur la page - L'écriture comme chemin - Marité Villeneuve


Qu’est-ce qui nous pousse à écrire? Est-ce une nécessité? Pourquoi cette activité a-t-elle un effet bénéfique? Y a-t-il des facteurs qui limitent ou favorisent notre créativité? Peut-on se soigner par l’écriture? Transformer le matériau de sa vie en œuvre d’art? Voilà autant de questions auxquelles répond avec ferveur cet essai nourri par la longue pratique de l’auteur dans l’animation d’ateliers de création littéraire.

Quiconque s’intéresse à la lecture et à l’écriture lira avec profit ce livre passionnant qui, tout en révélant les mécanismes en jeu dans l’acte d’écrire, invite à la découverte, au plaisir et à l’étonnement. Pour Marité Villeneuve, être et écrire, créer et se créer, ne renvoient qu’à un seul métier, celui qui permet de tracer d’un même mouvement les lettres et les « pas sur la page », montrant un chemin parsemé d’ombres et de joies.

Notes

- "Écrire, réaliser une œuvre artistique c'est donner forme  à l'ombre que le blessé porte en lui. Un récit, une narration, c'est une reconstruction du passé qui permet de modifier l'émotion et de s'engager différemment (Boris Cyrulnik). Ainsi, l'écriture, la création nous transforme."

- "L'écriture est mon petit monastère. Le lieu où je m'habite. Ma page de désert à traverser pour rencontrer le meilleur de moi. Mais à l'ombre du meilleur sommeille le moins bon, le moins beau, et cela aussi il faut l'accueillir. Comme pour toute activité créatrice l'écriture comporte une part d'avancée dans le noir."

- "Moi aussi j'ai peur. J'ai peur des loups. J'ai peur de la critique et des regards qui tuent.
Écrire, c'est résister. A ce qui tue. A ce qui interdit la vie. Aux empêcheurs de tourner en rond. Si on me surprend en plein acte de résistance, est ce que je ne risque pas ma peau ? Mais si j'arrête, je meurs aussi.

- "Écrire est une activité qui engage l'être tout entier. Une expression humaine ancrée dans un corps d'homme ou de femme désirant. D'homme et de femme en désir de complétude, de totalité. Les tensions engendrées par nos dualités et le besoin de les harmoniser, harmoniser en soi le féminin et le masculin, le pôle passif et le pôle actif, la vie et la mort, le dehors et le dedans, sont un puissant moteur pour la création. Comme s'il y avait un dynamisme interne qui nous poussait à intégrer, à unifier ce qui ne l'est pas, et qui fournit l'énergie pulsionnelle indispensable au travail créateur."

A la Recherche du SOI - Le Rituel Autobiographique - Ginette Bureau

 https://www.sentiersdubienetre.com/librairie-bien-etre/developpement-personnel/a-la-recherche-du-soi-ginette-bureau.html


L'autobiographie, selon les chercheurs, serait un pont qui unit le monde intérieur au monde extérieur. Revisiter une expérience passée et lui donner un sens en la racontant ouvre une porte sur la transcendance. À partir de mon expérience personnelle, je raconte comme une histoire le fruit de ma démarche consacrée à l'étude du Moi de l'autobiographie (la personnalité) et du Soi des rituels (le côté éternel de l'Être). Comme les rituels ne m'offraient plus l'effet de communion entre mon conscient et mon inconscient, l'écriture que je pratiquais comme une méditation me permettait d'atteindre ce centre en moi et contribuait à me brancher à cette source intérieure. Ce geste était devenu un rituel qui me réconciliait avec moi-même et avec la vie. En ce temps de quête de sens et de vide spirituel, ma démarche explique un contact plus direct avec son intériorité. J'aborde volontairement deux niveaux de langue, celui de la science et celui des sentiments afin de contribuer à dépasser cette dualité et atteindre l'intelligence émotionnelle. Ginette Bureau détient une maîtrise en création littéraire, un doctorat en lettres françaises de l'Université de Sherbrooke et s'intéresse au pouvoir des mots à la résilience par l'écriture. Elle a publié plusieurs récits, certains traduits en anglais et en polonais. Son récit 'Je t'aime la vie' a fait l'objet d'un film, 'Le Jardin d'Anna'. Elle offre des conférences et des ateliers d'écriture. 

Notes :

 - "Pineau considère qu'on construit son histoire en l'écrivant, qu'on se l'approprie, et qu'on y donne un sens".

- "Gudsorf démontre que la connaissance de soi est une démarche essentielle à l'amour de soi. La quête de soi est aussi la conquête de soi. Il s'agit de connaitre ses forces et ses faiblesses pour savoir ce que l'on peut accomplir, mais surtout pour savoir qui l'on est."

- "Anzieu disait que nous tuons toujours quelqu'un quand nous écrivons."

-"En écrivant, je désire allumer des feux, faire briller des yeux, accrocher des rêves, ouvrir des coeurs. Ce sont mes intentions. Mais ce n'est pas nécessairement ainsi que l'on me perçoit."

- "Je me suis donc jetée à corps et esprit dans mes recherches sur les écritures du Moi. Cette écriture perturbe l'entourage. S'agit-il d'indécence ou d'innocence ? Qui a le droit de se coucher sur une page blanche, l'âme de travers, le sexe à peine voilée, les tâches de sang et les bleus sur le coeur à la vue de tous ? Je connaissais le déclencheur de chacun de mes projets mais je me soupçonnais aveugle à quelques objectifs occultes, puisqu'on me punissait pour ainsi dire, en me quittant après chaque publication. Écrire est-ce mieux vivre ou moins vivre ?".

- "L'écriture autobiographique permet de rassembler ses énergies et de recomposer sa vie. Les auteurs veulent remonter au commencement, relever les événements signifiants, retrouver des forces, fouiller le passé pour comprendre le présent."

- "L'écriture demande beaucoup d'introspection et de solitude. Inutile de chercher l'approbation. C'est comme demander la permission pour crier."

- "Aujourd'hui je peux affirmer que la douleur personnelle, la souffrance intime, non partagée, se transformait à mon insu en carburant pour l'écriture. De plus, en accomplissant ce geste religieusement à chaque matin, j'avais la nette impression de faire exactement ce que la vie attendait de moi."

-"Cette façon de se recentrer par l'écriture, d'après Gudsorf, est un moyen de se défendre contre l’aliénation, l'éparpillement et l'éclatement du monde moderne. Pendant une séance réussie, nous avons la nette impression d'éviter l’émiettement, de recomposer l'énergie, et de retrouver nos forces. Ces moments de recueillement peuvent aboutir à une réconciliation de l'être et devenir même un moyen de perfection spirituelle.
D'après les auteurs étudiés, les écritures du Moi jouent deux rôles : la recherche de la vérité personnelle et la quête de sens. Les prises de conscience effectuées par l'écriture transforment l'individu à tout jamais. Il faut oser se mettre à nu d'abord pour soi, dans le but de se conquérir soi-même et de passer de la méconnaissance, à la connaissance de soi."

- "Écrire c'est tenter de trouver un sens au mal, c'est découvrir ce qu'il nous a enseigner et le partager. Écrire c'est continuer d'imaginer la vie"
 

15 juin 2017

LES PEURS LIÉES À NOTRE ENFANT INTÉRIEUR BLESSÉ

ENFANT INTÉRIEUR 

Notre voyage commence en explorant la conscience de notre enfant intérieur. C’est la base de la guérison, de rentrer chez soi. Notre innocence enfantine – notre confiance et notre spontanéité – avec laquelle nous sommes tous nés, a été occultée à cause des traumas que nous entretenons. Maintenant, ce que nous trouvons quand nous entrons dans notre vulnérabilité, c’est un noyau de peur – un monde de peurs profondes, de panique et même de terreur. Nous avons appris depuis tout petit à trouver des moyens pour compenser ces peurs profondes bien installées, afin de survivre, mais cela ne veut pas dire que ces peurs ont disparu. Au contraire, elles se sont installées plus profondément dans notre inconscient. 
Notre enfant intérieur blessé a un mental qui a son propre fonctionnement et qui est complètement indépendant de celui de l’adulte qui compense. Il ou elle vit dans son propre monde, un monde basé sur les expériences et les souvenirs de ce passé lointain. Il ou elle est encore intensément vivant et influence très fortement le présent. Dans mon cas, pendant la plus grande partie de ma vie, il s’est manifesté inconsciemment, mais très puissamment. Je suis maintenant plus conscient de ce qu’il ressent, de pourquoi il fait ce qu’il fait, et de comment il fonctionne. Explorons le monde de cet enfant blessé.

Au fond de la conscience de l’enfant blessé se trouve la peur – une peur non reconnue, et pas acceptée. La peur elle-même n’est pas le problème. C’est notre manque de conscience et d’acceptation de cette peur qui crée les difficultés. On sabote notre créativité, notre estime de nous-même, et nos relations, parce que, caché dans notre inconscient, se trouve un enfant qui a perdu sa confiance en lui ou en elle, et dans les autres. Un enfant qui a profondément peur et qui a toujours souffert d’être privé d’amour. Cet enfant réagit à partir de cette peur, de cette privation, de ce manque d’amour, par de nombreux comportements différents, et inconscients. L’agitation, la précipitation avec laquelle la plupart d’entre nous mangeons, parlons, agissons et nous maintenons occupés, sont quelques-unes des attitudes que montre l’enfant paniqué.

Cela m’a demandé beaucoup de travail avant que l’enfant commence à ressentir, et à regarder avec ses propres yeux. J’ai dû affronter des montagnes de dénis et de protections. Quand j’ai finalement réussi, j’ai pu voir pourquoi j’avais caché tout cela derrière tellement de dénis. J’ai découvert un enfant paniqué, portant tellement de peur, que parfois je me demande comment j’y ai survécu. Comment chacun de nous y survit. Mais je vois que je ne suis pas seul à avoir cette sorte de peur. Notre enfant intérieur blessé ne connaît aucune méditation, et n’a aucune distance par rapport à ses peurs. C’est juste que nous avons recouvert ces peurs par un système de protection inconscient qui a duré toute notre vie. Notre comportement, fait de dépendances, n’est rien d’autre qu’un effort pour tenir à distance la peur terrible que nous gardons à l’intérieur de nous, et ne rien ressentir.

Pendant des années et des années, j’ai masqué mes peurs et ma vulnérabilité par des compensations. J’étais engagé dans une course à la performance, essayant mais réussissant rarement… d’être le meilleur dans tout ce que je faisais ! Maintenant je peux voir que l’enfant intérieur paniqué revenait à la surface durant ces moments de stress et de pression.
Il réapparaissait quand je pensais que j’allais être en retard quelque part, quand j’avais peur de faire quelque chose de mal ou quand j’étais sous pression pour essayer de ‘bien’ faire. Naturellement, je pensais toujours que je n’avais rien à voir avec le fait d’être paniqué, que je n’avais aucune idée d’où cette panique pouvait venir, et j’essayais de réprimer mes peurs autant que je le pouvais (avec peu de succès). La peur n’était pas quelque chose dont on tenait compte dans les cercles que je fréquentais.

Qu’est-ce que la peur ?
Je peux voir maintenant que ces sortes de situations étaient juste le sommet de l’iceberg. Notre peur va beaucoup plus profond. Elle est intense. Nous avons des peurs profondes concernant notre survie – gagner assez d’argent, être capable d’être indépendant. Nous avons des peurs concernant un éventuel dysfonctionnement sexuel, être insuffisant, impuissant. Nous avons des peurs profondes d’être mal aimé, des peurs d’être rejeté, indésirable. Nous avons peur qu’on nous manque de respect, d’être injurié, ignoré, ridiculisé. Nous avons peur d’affronter quelqu’un, peur de ne pas savoir qui nous sommes. Nous avons des peurs concernant le fait de ne pas être capable de nous exprimer, d’être insignifiant… À un niveau, plus profond, il y a toujours les peurs du vide et de la mort qui sont probablement à la base de toutes les autres peurs.

Les peurs de notre être, et les peurs de notre enfant intérieur sont différentes. Les peurs de notre être concernent la mort et la dissolution, les peurs de notre enfant intérieur concernent plus notre participation à la vie de tous les jours. Nous travaillons sur les quatre peurs basiques de l’enfant intérieur, toutes ayant leur origine d’une façon ou d’une autre dans le trauma de nos premières années.

Les quatre grosses peurs de l’enfant intérieur blessé :
1. les peurs de pressions, et d’attentes,
2. les peurs de rejet et d’abandon,
3. les peurs de ne pas avoir son espace, d’être incompris ou ignoré,
4. les peurs de maltraitance physique ou énergétique, ou de violation.

J’ai découvert que lorsque j’explore la peur cachée derrière ma capacité d’ouverture et de confiance, j’en trouve toujours une de ces quatre. La même chose est vraie pour les gens avec qui je travaille. Elles se manifestent dans tous les domaines de notre vie, notre sexualité, notre créativité, notre affirmation de soi, notre capacité à ressentir, et dans notre façon d’être en relation avec les partenaires amoureux, avec les amis, les relations diverses et les personnes détenant l’autorité. Mais au lieu de s’y arrêter et de les ressentir, nous avons l’habitude de nous en éloigner par tous les moyens. À bien des égards, beaucoup de façons de vivre des Occidentaux ne sont qu’une énorme compensation contre l’éventualité de ressentir cette peur. Nous évitons de nous occuper de la mort en nous entourant de tellement de sécurités et de luxe, que l’on n’a pas à ressentir notre vulnérabilité face à l’imprévu.

C’est dans notre culture, cela nous est transmis par nos parents, nos professeurs, nos leaders religieux, nos politiciens, toute personne que l’on admire.
Si on avait été élevé dans une atmosphère de grande confiance dans la vie, il est très probable que l’on n’aurait pas un tel enfant paniqué à l’intérieur de nous. Je peux imaginer que si j’avais été élevé dans un environnement profondément spirituel et harmonieux où tout mon conditionnement aurait été nourri par une profonde connexion à l’existence et à la terre, j’aurais appris à ne pas avoir autant de peurs. Mais ce n’est pas ce que j’ai eu, et dans ce domaine, pas ce que la plupart d’entre nous ont connu. Si nous voulons guérir, nous devons affronter nos peurs – toutes. Et la meilleure chose à faire est de commencer avec les peurs de l’enfant blessé.

Nos peurs sont cachées par le déni.
Pour affronter nos peurs nous devons les reconnaître ; nous devons admettre qu’elles sont bien là et regarder d’où elles viennent. Dans notre conditionnement il n’y a aucune place pour la peur – on nous a enseigné de cacher nos peurs. Notre culture ne nous encourage pas à être honnête en ce qui concerne nos peurs, pas plus qu’elle ne réalise combien la peur nous a été inculquée. De toute façon comment pourrait-on exprimer ce avec quoi on n’est même pas en contact ? On l’élimine par des mesures de protection, le déni et l’inconscience, cachant notre vulnérabilité sous un masque, car c’est ce dont on a besoin pour survivre. D’une façon ou d’une autre, on s’arrange, en prétendant que tout va bien. On apprend à se débrouiller. On reste hypnotisé par notre ‘débrouillardise’ sur ce sujet, sans reconnaître combien de peur on cache à l’intérieur de nous. Tant que nous sommes dans cette hypnose, on se trompe soi-même en croyant que c’est moins douloureux de nier la peur que de lui permettre de faire surface.

Notre peur nous entraîne dans de plus en plus d’isolement, et habituellement on ne le sait même pas. On s’isole parce que l’enfant intérieur vit dans la peur. Puisque nous sommes si souvent déconnectés de cet enfant effrayé, nous nous réfugions dans un mode de survie, où il y a peu ou pas du tout de relation intime.
Récemment, à une réunion d’information pour l’un de mes ateliers, je faisais faire un exercice préliminaire pour aider les gens à se connecter à leurs peurs, face à l’intimité. La suggestion était de partager avec la personne qui vous faisait face, et en supposant que cette personne était votre amoureux-se ou un-e ami-e très proche, de partager n’importe quelle peur que vous aviez par le fait d’être proche de cette personne. Après un moment, une femme leva la main et dit qu’elle ne voyait rien dont elle aurait pu avoir peur. J’ai un peu éclairci la situation et elle a admis que son mari l’écoutait rarement quand elle parlait, et qu’habituellement il continuait à lire son journal ou à faire quelque chose d’autre. Il s’avéra qu’enfant, personne ne s’intéressait à elle et en fait elle ne pouvait pas imaginer que quelqu’un puisse prendre le temps ou montrer de l’intérêt pour l’écouter. Personne ne l’avait vraiment aimée. Sans soutien, pas reconnue, elle perdit contact avec son enfant intérieur et s’arrangea pour vivre sans aucune communication intime.
Elle a étouffé toutes ses peurs avec un système de survie routinier basé sur cette carence affective précoce. Cette sorte de phénomène est très commun.

Un autre exemple : dans l’un de mes ateliers, un homme n’avait aucune notion d’avoir peur. Il admit avoir peur en faisant des exploits dans la nature mais ne pouvait pas voir de peur en liaison avec les gens. J’ai découvert que c’était une forme habituelle de déni. (Peu d’années avant, cela aurait pu être moi.) Il parla très mécaniquement des choses de sa vie. Il avait expérimenté tellement peu d’intimité dans sa vie qu’il n’avait aucune idée de ce que cela pouvait être que d’avoir un partage intime avec quelqu’un. Il était venu dans ce stage parce que son mariage battait de l’aile, mais il ne comprenait pas bien pourquoi. Son enfant intérieur restait complètement caché et il était dans un déni total de son monde émotionnel. Doucement et précautionneusement, alors que le stage se poursuivait, il réussit de plus en plus à entrer en contact avec sa souffrance et son angoisse intérieures : la souffrance d’un enfant qui a nié l’importance de recevoir de la tendresse et d’être accepté, et qui a grandi dans un environnement où personne n’exprimait ses sentiments.

Ce sont seulement ceux qui ont commencé à explorer leurs ressentis, et à faire un travail intérieur, qui découvrent qu’ils ont des peurs plus profondes bien cachées, à l’intérieur d’eux. Pour moi, aussi bien que pour beaucoup de mes amis proches, ce ne fut pas avant qu’on se sépare d’une personne aimée que l’on a pu commencer à se connecter avec l’immensité de nos peurs intérieures. Un de mes proches amis qui a fait des millions de stages et a médité laborieusement pendant vingt ans est en train de vivre la fin d’une relation de quatorze ans, et il commence à toucher une peur primale dont il n’avait aucune idée.

Notre peur et notre vulnérabilité se tiennent juste sous la surface de notre mental conscient, toujours prêtes à se réveiller. Elles peuvent faire surface lorsqu’on s’autorise à devenir proche de quelqu’un, quand on doit prendre un risque, faire preuve de créativité, ou quand on prend le risque de s’exposer personnellement. Elles se montrent quand on fait quelque chose qui nous sort de la routine habituelle, qui nous sort de ce qui est sans danger, du connu. L’intimité est peut-être la plus fréquente occasion que nous avons d’affronter notre enfant paniqué et c’est pourquoi nous l’évitons.
Si nous vivons dans un cocon protecteur, ne libérant jamais notre énergie, ne prenant jamais de risques en terrain inconnu, inexploré, nous n’aurons jamais à affronter la terrible peur qui se tient cachée en nous. Mais alors nous sombrerons dans l’ennui, la frustration et la dépression. Cela demande une certaine clarté et de s’engager, pour sortir du déni, pour arrêter les addictions et ré-expérimenter cet espace.

D’où viennent les peurs ?
Probablement sommes-nous nés avec. Je pense que je suis né avec. Pendant les premiers jours de ma vie, j’ai failli mourir de faim, car je ne pouvais pas digérer le lait de ma mère. Ma mère m’a dit que j’avais la ‘diarrhée du nouveau né’, mais j’étais probablement en train de dire :
« À l’aide ! Laissez-moi retourner où c’était si chaleureux et sûr ! » Le choc originel de quitter la matrice, de la façon dont la plupart d’entre nous naissons, donnent des raisons suffisantes d’avoir peur ! Quelques soient les traumatismes émotionnels, physiques, sexuels dont nous avons soufferts après cela, ils ne font que s’ajouter au trauma originel de la naissance. La carence affective et les mauvais traitements que nous expérimentons pendant notre enfance – le manque d’approbation, d’attention, d’amour, de respect et de soins, dont nous avons fait l’expérience d’une façon ou d’une autre – est clairement une autre source majeure de notre panique. Maintenant notre enfant intérieur s’attend toujours – en fait redoute – encore davantage de mauvais traitements, et d’abandons.

Nous avons un profond besoin d’être reconnu et que notre survie soit garantie, mais ces besoins n’ont pas été satisfaits et nous avons perdu confiance. Notre besoin d’amour, de protection, d’acceptation, de reconnaissance et d’approbation – qu’on nous donne des références et des directions – et les besoins de tendresse et d’amour inconditionnel, n’ont pas été satisfaits. Notre enfant intérieur blessé a eu peur de ne pas recevoir ce dont il avait absolument besoin. Les chocs subis par notre innocence et notre confiance se sont produits tellement tôt qu’il y a une peur basique que nous n’y survivions pas.
Malheureusement, en tant qu’enfant, on n’était pas en position de conclure : « Bien, je peux voir que maman et papa ont un réel problème dans ce domaine. Ils ne peuvent même pas s’entendre entre eux, et ils ne semblent pas être très intéressés par moi. Et d’abord ils n’auraient pas dû m’avoir. C’est évident que je n’obtiendrai pas ce dont j’ai besoin, ici, aussi je pense que ce que je devrais faire c’est tirer ma révérence et trouver une situation meilleure. » Plus que probablement, n’importe où ailleurs, ç’aurait été pareil ou pire !

Avec la base de carence affective que la plupart d’entre nous avons, entrer dans notre vulnérabilité maintenant peut entraîner une grande confusion, de la panique, de la peur, du jugement contre soi, un effondrement, et parfois une terreur totale. Pourquoi ? Parce que notre vulnérabilité et notre innocence ont été trahies.
Maintenant que j’ai acquis plus de compréhension au sujet de mon extrême vulnérabilité, qui a toujours été enfouie sous des tas d’efforts, je peux apprécier de mieux en mieux les raisons de ma panique. Je peux voir que la peur de l’échec, de la désapprobation, de ne pas remplir les attentes placées en moi par ma famille et ma culture, faisaient remonter de profondes peurs d’être abandonné ; et pour mon enfant intérieur de telles peurs ont dû être dévastatrices. La partie de moi la plus consciente ne s’investit plus dans la recherche permanente du succès qui fait partie de mon conditionnement et reconnaît que lorsqu’un partenaire me quitte ou menace de le faire, je peux rester serein. Mais mon enfant intérieur ne sait rien de tout cela. Il démarre toujours au quart de tour.
Et bien au-delà de toutes ces raisons psychologiques de notre panique se trouve la raison la plus simple et la plus puissante de toutes – la réalisation que nous allons mourir.

On est toujours face à l’insécurité, l’incertitude, et finalement à la mort qui est entre les mains de forces qui sont bien au-delà de ce que l’on peut contrôler. Peu importe le montant de nos assurances et nos systèmes de protection, rien ne peut nous protéger de cette peur. Et en profondeur, nous le savons. Sans une base d’acceptation et de méditation, tout ce que nous avons c’est de la peur, recouverte par des compensations. Du point de vue de l’enfant, vulnérabilité égale panique – la panique d’être abandonné et d’être détruit. C’est seulement le méditant intérieur qui est assez vaste et assez confiant pour tenir le coup face à la vulnérabilité, à l’insécurité et à l’imprévisibilité, parce que la méditation apporte de la compréhension et de la distance. Notre enfant, à l’intérieur, n’a pas ces qualités. On doit apporter ces qualités pour guérir l’enfant paniqué. On peut alors transformer cette vulnérabilité : de la panique aller vers l’acceptation. Mais d’abord, on doit commencer par reconnaître cette partie profondément anxieuse qui vit à l’intérieur de nous.

Le premier pas consiste à accepter la peur
La première guérison essentielle de notre co-dépendance et de notre enfant blessé vient quand nous pouvons reconnaître, accepter et donner de l’espace à cette panique. Habituellement nous ne faisons pas cela. Nous nous enfuyons de notre sentiment de peur :
1. En prétendant qu’il n’existe pas
2. En le repoussant par des compensations
3. En étant une victime, en devenant impatient, en colère contre l’existence ou contre toute personne proche de nous, pour avoir à ressentir cette peur et cette panique
4. En remettant à plus tard
5. En jugeant
6. En régressant inconsciemment et en essayant de trouver quelqu’un d’autre pour prendre soin de notre enfant paniqué.

Cela me demande encore beaucoup de courage pour permettre à ces sentiments de se manifester. Il y a une telle peur que je ne puisse pas y faire face, que je ne sois plus capable de gérer la situation, que je sois jugé faible et impuissant ou que la peur n’ait jamais de fin. Quand elle arrive, même après tellement de temps consacré au travail sur l’enfant intérieur, mon mental rationnel ne comprend toujours pas pourquoi elle doit encore être là et il voudrait la voir disparaître ! J’ai peur de la ressentir, et peur de la partager. Je la juge encore, et je me condamne d’avoir de tels ressentis. Heureusement mon soi profond sait qu’il y a beaucoup plus à gagner en permettant à ces peurs d’être là, afin que tout ce processus continue à m’emmener dans ma profondeur et m’apporte un silence intérieur plus intense.

Il y a toujours une inquiétude, que si l’on admet l’existence de ces peurs elles nous dépassent et qu’elles dirigent notre vie. C’est pourquoi je m’échappe d’elles. Mais j’ai découvert qu’en entrant en elles, cela me rendait plus fort, et que j’acquérais davantage de respect de moi. Pour leur faire face, nous devons boucher les fuites – les façons que l’on a de s’enfuir. Certaines des plus grosse fuites viennent de nos stratégies et de nos attentes.

Exercice : explorer les peurs de l’enfant blessé
Examinez à nouveau les quatre peurs de base :
1. pressions et attentes,
2. rejet et abandon,
3. on ne vous donne pas votre espace, vous êtes ignoré ou incompris
4. maltraitance physique ou énergétique, violation.
En les prenant chacune en considération, l’une après l’autre, demandez-vous :
– Avez-vous ces peurs ?
– Qu’est-ce qui les provoque dans votre vie d’aujourd’hui ?
– Que vous rappelez-vous de votre passé qui aurait pu contribuer à ces peurs ?
– Comment ces peurs affectent-elle les différents aspects de votre vie – votre sexualité, votre capacité à vous affirmer vous-même, votre créativité, votre relationnel ?

Krishnananda : Face to face with fear – Koregaon – 2nd, revised edition 1998 – Chap. 2
http://www.learningloveinstitute.com/home.php
Traduction trouvée sur http://channelconscience.unblog.fr/

L’ENFANT INTÉRIEUR : CET INCONNU QUI NOUS CONNAÎT

ENFANT INTÉRIEUR 


Cécile en avait ras le bol de la dualité, des problématiques de la 3 D, des peurs, des remords, culpabilités, problèmes d’argent, de santé, de couple. Elle voulait être libre, créer sa vie, être autonome.
Après avoir suivi un séminaire de développement personnel, elle se mit à l’écoute de sa voix intérieure, pratiqua la méditation. C’est lors d’un de ces voyages intérieurs, quelle eut la révélation. Alors que , depuis plus d’une demi-heure, elle répétait en boucle «  Je suis divin, je suis créatrice » elle  eut une vision : elle se trouvait devant une Porte menant vers nulle part, de l’autre côté tout était si lumineux qu’on n’y voyait rien. Une Petite voix en jaillit  :

« Tu sais, ce n’est pas la peine de répéter pendant des heures des litanies, je t’avais entendu la première fois !
Qui est- tu ?
Ton enfant intérieur.
On m’a pourtant affirmé qu’il fallait agir ainsi.
Qui essayes-tu donc de convaincre par tes répétitions, tu essaies de t’hypnotiser ?
Non, j’affirme ce que je pense.
Ça marche ?
Non, pas vraiment.
Tu ne crois pas vraiment à ce que tu dis.
Peut-être, mais alors que faire ?
Que veux- tu ?
Être libre de vivre ma vie et créer.
Tu es déjà libre de créer ce que tu veux, personne ne te fait obstacle.
Pourtant, ici tout est difficile.
Que tu crois, tout cela à cause de tes choix et habitudes.
Que veux-tu dire ?
Depuis des vies et des vies tu tourne en rond dans le connu, dans un monde où tu as expérimenté des difficultés et tu t’es cristallisé dessus et tu ne vois plus rien d’autre, tu ne m’écoutes pas, tu vis dans les souvenirs de ton passé et aussi inconfortable soit-il tu ne veux pas le quitter.  tu es libre de quitter tout cela.
Pour aller où ?
Là d’où je te parle, ose faire le pas-sage, franchir la Porte et tu verras ici c’est le Paradis.
Mais dis-moi ce qu’il y a là où tu es ?
Rien, uniquement ce que tu y créeras, tout est possible, tu es magicienne et tu l’a toujours été, tu à simplement oublié cela. tout ce que tu à vécu, tu l’as créé.
Tu ne peux pas m’aider ?
Bien sur, je t’aide, je te donne la clé, fais un pas en avant, vient me rejoindre, sors de ton connu inconfortable. Tu ne découvriras ici que quand tu auras fait ce passage, tu es libre.
Oui mais l’inconnu me fait peur !.
Moi il me réjouit,  seul l’inconnu me donne la joie de vivre, de découvrir, d’expérimenter. personne ne peut te sauver, te sortir de ton cocon, si ce n’est toi-même.
Je suis libre dis tu ?
Oui, mais je sais que cela te fait peur. A chaque fois que quelqu’un te dit « tu es libre de partir » tu es perturbé car cela implique le fait que tu es responsable de ton choix, que tu ne pourras accuser personne d’extérieur de ce qui s’en suivra. c’est cela la liberté.
Tu penses que je suis trouillarde ?
Je n’ai rien dit de tel, mais avoues que tu a peu de courage. Tu dis ne plus être heureuse en ton monde, je t’ouvre la porte sur un nouveau possible mais tu à peur. Tu veux savoir à l’avance ce qu’il y a de l’autre côté et cela est impossible. Pour entrer ici tu dois abandonner toutes tes croyances et peurs, et cogitations, ose faire ce pas-sage et tu verras la liberté est là !
Avancer sans aucun repère, c’est flippant !
C’est le prix à payer. tu a le choix entre le cocon inconfortable tissé par tes peurs où tu vis ou la liberté d’Être et de vivre ta vraie vie. N’imites pas ceux qui se plaignant de leur inconfort et leurs malaises hésitent à passer la porte qui leur permettrait de vivre tout l’opposé. Le confort mental, émotionnel et matériel est la pire des plaies pour qui veut vivre libre.
Et que se passera-t-il si je ne fais pas ce pas ?
Tu continueras à vivre une vie médiocre, à gémir, te plaindre, accuser les autres, Dieu, la religion, les pouvoirs en place, et comme tu ne me porteras pas attention, je resterais dans mon coin à t’attendre, et petit à petit ton corps vieillira et tu mourras sans avoir réalisé ta vie, sans avoir osé vivre le rêve que tu as déposé en moi. Alors, tu reprendras corps et tout recommencera. Cela fait des vies et des vies que tu agis ainsi, mais tant que tu resteras cristallisé sur ce monde que tu dis vouloir quitter mais dans lequel tu t’impliques encore, en ce monde tu reviendras et nous aurons le même dialogue. alors que choisis- tu ?
Je vais réfléchir !
Çà je m’en doutais !  laisse- toi encore formater par ton petit moi qui dispose d’une valise de justifications, de « oui mais » de «  ce n’est pas possible ». Mais peu importe, nous nous reverrons mais ce n’est que le jour où tu poseras ta valise et me rejoindra, que tu sortiras de cet enfer. Pour cela il te faudra apprendre à aimer, toi, moi et la vie.
Mais je t’aime !
Balivernes que tout cela ! quand on aime, on fait confiance, quand on doute on n’aime pas, alors si tu m’aimais vraiment, tu me ferais confiance et je te mènerais sur le chemin du bonheur, de la plénitude, de la liberté. Je suis enfant de l’amour, pulsé par l’Éros mais tant que ton corps n’est pas imprégné de ton âme et de moi, tu restes dans l’enfer que chaque jour tu continues  à créer par tes habitudes, ton connu comme tu l’appelles. Pour venir vers moi, tu n’a qu’à tendre la main, sourire à la vie et te poser chaque matin la question «  qu’est ce qui ferais plaisir à mon enfant intérieur, qu’est ce qui me réjouirais  dans la vie, qu’est ce qui me mettrais en joie ? » et il ne te resterait alors plus qu’a passer à l’acte.

Cécile, troublée sortit de sa méditation. elle savait maintenant qu’elle n’avait plus qu’une solution, il ne lui servirait à rien de chercher d’autres réponses, il lui fallait faire ce pas-sage.

Christian Duval
L’ENFANT INTÉRIEUR : CET INCONNU QUI NOUS CONNAÎT
Vous êtes invités à reproduire cet article pour le retransmettre en incluant ceci :
« Chronique trouvée sur lapressegalactique.org »

14 juin 2017

On ne peut pas revenir en arrière après avoir ouvert les yeux



Il y a des blessures qui, au lieu de nous ouvrir la peau, nous ouvrent les yeux. Quand cela arrive, il n’y a pas d’autre option que de prendre les morceaux brisés de son bonheur perdu pour recomposer sa propre dignité. Un amour propre nécessaire pour aller de l’avant la tête haute et le regard ferme, sans regarder derrière, sans mendier de réalités impossibles…
Cet acte de découverte ou de prise de conscience d’une vérité n’arrive pas toujours à la suite d’un acte douloureux qui nous frappe sans prévenir et sans anesthésie. Parfois, il arrive de manière sybilline, comme une rumeur discrète mais persistante qui finalement, nous convainc de quelque chose que nous suspections déjà depuis le début.
«La vérité se dilue et ne casse pas, et marche toujours sur le mensonge comme l’huile sur l’eau.»
-Miguel de Cervantes-
Dans une conception plus spirituelle, il est fréquent de parler de  «troisième œil». C’est sans aucun doute un concept intéressant et curieux qui provient de cette même idée. Pour le bouddhisme et l’hindouisme, dans cet œil, se situe notre conscience et cette intuition qui favorise un bon réveil personnel. Un nouvel état d’attention grâce auquel nous pouvons percevoir certaines choses qui nous échappent à d’autres moments.
Car c’est peut-être le plus grand problème que nous avons : nous regardons mais nous ne voyons pas. Parfois, nous nous laissons emporter par notre routine jusqu’à nous installer dans l’insatisfaction. Il est aussi fréquent de nous laisser attraper dans certaines relations dans lesquelles nous donnons tout, sans percevoir que ce que nous obtenons en échange est le venin du malheur.
Ouvrir les yeux à ces réalités n’est pas un simple réveil à la conscience, c’est un acte de responsabilité personnelle.

Nous regardons mais nous ne voyons pas : c’est le moment d’ouvrir les yeux

Aristote a dit un jour que nos sens se limitent à capter l’image du monde extérieur comme un tout. Ainsi, il n’y a que quand il y a une volonté claire que nous pouvons voir la vérité, car c’est là que l’esprit prend contact de manière authentique avec ce qui l’entoure et avec ses détails révélateurs.
Obtenir cela n’est pas facile. Car on a besoin d’intentionnalité, d’intuition, de sens critique et avant tout de courage pour voir les situations et les circonstances réelles, et non pas comment nous aimerions qu’elles soient. Dire que beaucoup d’entre nous marchons dans la réalité avec une bande sur les yeux peut sembler un peu désolant, mais quand les personnes consultent un thérapeute dans le but de trouver l’origine de leur anxiété, de leur fatigue, de leur mauvaise humeur et de cette apathie qui les prive de leur moral et de l’espoir, le professionnel fait plusieurs découvertes.
L’une d’entre elle est la résistance de fer face au fait de voir les choses telles qu’elles sont en réalité. «Mon conjoint m’aime. Oui, parfois, il me traite mal mais ensuite, quand nous résolvons les choses, il redevient cette personne merveilleuse qui m’aime tant». «Oui, finalement j’ai dû quitter cette personne car elle ne convenait pas à mes parents, ils ont toujours su ce qui était le meilleur pour moi…»


Nous refusons souvent de voir les choses telles qu’elles sont pour de nombreuses raisons. Par peur de nous voir nous-même et de nous découvrir, par peur de devoir affronter une vérité, par peur de la solitude, par peur de ne pas savoir comment réagir… Ces résistances psychologiques sont des obstacles mentaux : des palissades qui agissent comme des mécanismes de défenses qui éloignent du bonheur.
On peut ne pas oublier que le bonheur est, avant tout, un acte de responsabilité. Car quand on finit par y arriver, quand on parvient à ouvrir les yeux, il n’y a plus de retour en arrière : c’est le moment d’agir.
Lisez aussi : Je me suis fait un nœud dans les cheveux avec le bandeau que j’avais sur les yeux.

Comment apprendre à ouvrir les yeux ?

Pour apprendre à ouvrir les yeux de manière simple, pratique et utile, il faut accorder du repos à notre esprit. Nous savons que cela peut sembler paradoxal mais il ne s’agit pas du tout de le taire, de l’éteindre ou d’enlever les clés du moteur de nos processus mentaux. Il s’agit tout simplement de décélérer, pour allumer ce «troisième œil» dont parlent les bouddhistes.
«L’essentiel est toujours invisible pour les yeux.»
-Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry-
Voici les étapes à suivre :
  • Mettez-vous dans un lieu de détente, sans stimulations qui captent l’attention de vos sens physiques (sons, odeurs, sensations physiques de froid, épuisement ou pression de l’entourage…)
  • Quand nous essayons de tranquilliser l’esprit, il est normal que de gênantes pensées automatiques et sans utilité fassent irruption immédiatement : choses que nous avons faites, que nous avons dites, qui nous sont arrivées, que d’autres nous ont dites…
  • À chaque fois que l’une de ces pensées intrusives arrive jusqu’à vous, visualisez une pierre lancée dans un étang. Imaginez son impact contre la superficie de l’eau et ensuite, sa disparition.
  • Au fur et à mesure que vous parvenez à contrôler et à éloigner les pensées automatiques et sans utilité, d’autres pensées arriveront petit à petit. Celles dans lesquelles s’inscrivent les peurs, les gênes, et même ces images qui sont gravées dans notre subconscient et celles auxquelles nous n’avions pas prêté attention (un faux sourire, un regard péjoratif…).
  • C’est le moment de réfléchir à ces sensations et à ces images pour nous demander pourquoi elles nous font du mal. L’important dans cette phase, est d’éviter les justifications et les jugements rapides (mon conjoint m’a dit cette phrase de mépris sûrement parce que je l’ai provoqué). Nous devons voir les choses telles qu’elles sont, même si elles paraissent crues, même si nous découvrons qu’elles sont terriblement douloureuses.
Pour que cet exercice mène à des résultats et nous permette d’ouvrir les yeux, nous devons le pratiquer au quotidien. La vérité montera tôt ou tard jusqu’à nous pour nous enlever la bande du cœur et les verrous derrière lesquels nous étions prisonnier-ère et insatisfait-e.
Après tout cela, nous ne serons plus les mêmes et il ne restera qu’une option, une sortie et une obligation personnelle : regarder devant soi, vers notre propre liberté et bonheur. Rester derrière soi sera dès lors interdit.

Images de Kelsey Beckett
Source: https://nospensees.fr/
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Amour et Attachement

 


La différence entre l’amour et l’attachement permet de prendre conscience de la qualité et de la profondeur du lien que vous créez avec l’autre.
L’attachement existe dès la naissance
La notion d’attachement est présente dès nos premiers instants de vie. En effet, le nourrisson est un être voué à s’attacher à quelqu’un dans le but d’être comblé dans ses besoins fondamentaux (d’être rassuré, câliné, nourri, changé…). Si ses besoins sont satisfaits, le bébé pourra construire petit-à-petit son sentiment de sécurité, sa confiance en soi. Autrement dit, le bébé a besoin de quelqu’un d’autre pour se construire.
Si cette étape est normale chez l’enfant, l’adulte qui reste englué dans cette recherche d’attachement à l’autre attendra également de lui, de manière inconsciente, qu’il vienne combler des besoins chez lui, pour se sentir sécurisé.
Nous retrouvons l’attachement dans bien des domaines de notre vie car il résonne en général, pour celui qui est « attaché », comme quelque chose de rassurant et de stable.
On s’attache à des biens matériels ou à notre lieu de vie parce qu’ils nous renvoient une forme de sécurité ; on préfèrera s’orienter vers des contrats à durée indéterminée que vers des contrats courts parce qu’ils représentent eux aussi une plus grande sécurité ; on s’attache parfois à nos blessures parce que l’on finit par s’habituer à notre souffrance, dont on a appris à s’accommoder, au lieu d’entamer un chemin de guérison intérieure qui pourrait perturber tout notre petit monde ; on s’accroche à certaines croyances, parfois toutes faites par le groupe auquel on appartient, parce que cela nous rassure de rejoindre l’opinion générale au lieu de se forger la nôtre et risquer de passer pour un marginal, et j’en passe.
Il est fréquent de confondre l’amour et l’attachement et plus nous sommes attachés à une personne et plus nous avons le sentiment de l’aimer profondément. Mais est-ce vraiment exact?
Le 14 ème Dalai Lama a dit : Faisons la distinction entre le véritable amour et l’attachement. Le premier idéalement, n’attend rien en retour et ne dépend pas des circonstances. Le second ne peut que changer au gré des évènements et des émotions.»
L’attachement est l’enfermement, le désir de posséder l’autre. Il est motivé par une forme d’anxiété cachée, celle de ne pas être comblé.
L’amour n’est pas une monnaie d’échange et ne peut être soumis à une quelconque quantification ou une attente de quoi que ce soit. Dès lors que l’on aime en attendant d’être aimé en retour, qu’on en ait conscience ou non, c’est qu’il ne s’agit pas d’amour mais d’attachement puisque l’on attend de l’autre qu’il nous renvoie un sentiment, une émotion, un geste qui comblera une attente émotionnelle chez nous.

Alors qu’est-ce que l’amour ?
L’amour véritable suppose l’envie de laisser l’autre s’exprimer dans sa propre individualité. Lorsque l’on est dans l’amour, on ne ressent pas le besoin que l’autre nous appartienne ou celui de fusionner. On ne cherche pas à combler avec sa présence un sentiment de solitude, de la peine liée à une relation passée ou toute autre blessure émotionnelle que nous portons. Ce qui compte quand on aime vraiment, c’est l’énergie d’amour que l’on a envie de distribuer à l’autre, sans savoir si elle nous sera rendue d’une quelconque manière.
Ce respect de l’individualité de l’autre peut se matérialiser de différentes manières :
  • respecter qu’il ait du temps sans nous ;
  • l’encourager à aller au bout de projets qui ne nous incluent pas forcément mais dont on sait qu’ils sont bénéfiques pour lui ;
  • refuser d’entretenir toute forme de dépendance affective de l’autre à notre égard, et j’en passe…
Dans l’amour sain on a compris que l’autre ne peut pas devenir toute notre vie ou y prendre toute la place mais qu’il peut représenter un partenaire sur notre chemin avec lequel nous allons souhaiter échanger et créer du lien. Ce lien sera donc basé sur l’accueil et l’acceptation mutuels.
Tout au contraire, l’attachement est souvent teinté d’une forme de dépendance qui va créer la jalousie, les angoisses et le manque. C’est en fait une distorsion de l’amour dans laquelle on ne vit pas, tout comme on n’accueille pas, mais on s’accroche car l’idée même que cet autre puisse ne plus être là demain est angoissante.
J’ai envie de partager avec vous un extrait du livre « Le Prophète » de Khalil Gibran, dans lequel il décrit l’amour dans le mariage:
« Aimez-vous l’un l’autre mais ne faites pas de l’amour une alliance qui vous enchaîne l’un l’autre : Que l’amour soit plutôt une mer qui se laisse bercer entre vos âmes, de rivages en rivages. Emplissez chacun la coupe de l’autre, mais ne buvez pas à une seule et même coupe. Partagez votre pain, mais du même morceau ne mangez point. Chantez et dansez ensemble dans la joie, mais que chacun de vous soit seul, Comme chacune des cordes du luth est seule alors qu’elles frémissent toutes sur la même mélodie.
Offrez l’un l’autre votre coeur, mais sans en devenir le possesseur. Car seule la main de la Vie peut contenir vos coeurs. Et dressez-vous côte à côte, mais pas trop près : Car les piliers qui soutiennent le temple se dressent séparés, Et le chêne ne s’élève pas dans l’ombre du cyprès.»
Les relations d’attachement, largement axées sur le besoin chez l’autre qu’il comble une faille que nous avons en nous (peur d’être seul, blessure d’abandon, manque de sécurité intérieure…), et souvent empreintes de jalousie, dépendance et manque, empêchent les personnes qui les vivent d’évoluer pour elles-mêmes spirituellement.
Cela s’explique par le fait qu’en allant vers des relations qui nous apportent une impression de sécurité, sentiment dont nous manquons intérieurement, on ne sera pas capable d’aller puiser au fond de nous pour justement nous libérer de notre sentiment d’insécurité, de faire face à nos blessures, nos failles affectives pour avancer en toute autonomie.
L’autonomie est une notion extrêmement importante dans le cadre de l’attachement, car si l’on est une personne autonome, indépendante qui n’a pas besoin de posséder une autre personne ou de lui appartenir ; si l’on accepte que le couple ne devienne pas le centre de notre vie ; si l’on comprend que le but d’une existence ne se limite pas à fonder un foyer mais à se trouver intérieurement pour que notre réalité extérieure soit conforme à la profondeur de notre être, alors on pourra aimer vraiment, sans attente, sans projection, sans douleur. Alors on pourra vivre son amour de manière sereine sans être figé par la peur de perdre l’autre. Alors on arrivera à concevoir que toute rupture, si elle doit arriver, ne signifie pas un échec puisqu’on aura profité de chaque moment intensément passé avec notre partenaire comme si c’était le dernier, et que l’on considèrera que l’amour qu’on lui a donné était déjà, en soi, le plus beau des aspects de cette relation.
Il est primordial d’intégrer que l’on ne peut être heureux avec quelqu’un si l’on est pas heureux avec soi. Avant de rechercher éperdument une personne à aimer il faut déjà être capable de s’aimer soi-même. Bon nombre des personnes reproduisant en permanence les mêmes échecs sentimentaux sont en fait directement à la base de cet éternel recommencement car elles confondent l’amour, qui est basé sur le partage, le bien-être, le respect de l’autre et de son individualité, avec l’attachement qui lui est basé sur la peur, le manque, le besoin de combler, le besoin de fusionner, posséder.
Une relation d’attachement finit en général en échec car même si l’autre vient remplir votre vie d’une manière vous permettant de ne pas avoir à faire face à vos propres angoisses, il arrivera un moment où vous constaterez que ce n’est pas suffisant. Attendre que l’autre comble vos besoins, ou vous empêche de vous confronter à vos peurs, c’est rester dans la position de ce bébé qui attendait la même chose de ses parents.

Reculer pour mieux sauter
Ce que vous ne voulez pas affronter aujourd’hui, vous devrez l’affronter demain. Parce que tout comme vous évoluez, votre partenaire évolue aussi. Et même si vous vous êtes attirés parce que vous vibrez à la même fréquence, c’est-à-dire que vos blessures ont attiré certaines des siennes, il arrivera un jour où chacun de vous aura besoin de se confronter à lui-même, de vivre une relation adulte et non basée sur le jeu du « viens, laisse-moi panser tes plaies, laisse-moi te réparer ».
Alors comment être sûr de faire les bons choix amoureux et de vivre une relation d’amour ? En acceptant d’être seul.
Il n’y a que dans la solitude que vous pourrez vous connaître et aller guérir les parties en souffrance en vous qui en ont besoin. Il n’y a que dans la solitude que vous pourrez appprendre à vous aimer vraiment. Je ne suis pas en train de vous dire que vous n’avez besoin de personne car l’être humain est fait pour créer du lien avec les autres, mais plus vous ferez en sorte de vous éviter, et plus les liens que vous créerez seront de mauvaise qualité, même s’ils ne vous en donnent pas l’impression au premier abord. Rester seul le temps de s’apprivoiser, permet de vivre par la suite une relation d’amour authentique.

Source: https://pranacanal.com/
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Partagé et transmis par Michel/Arcturius. 
Transmettez l'intégralité du texte, et faite référence à la source originale
Merci de mentionner Les Chroniques d’Arcturius
 
 

4 juin 2017

L'hypersensibilité, qu'est-ce que c'est au juste ?

Découvrez votre mode d'emploi "presque" complet
Vous êtes-vous déjà demandé si vous étiez de cette planète ? 
Pourquoi vous vous sentez si différent et incompris ?

Vous découvrirez :
- Les appellations (que je n'apprécie pas) que l’on attribue aux hypersensibles
- La différence entre le cerveau droit et le cerveau gauche
- Découvrez vos capteurs hypersensibles
- Comment transformez vos souffrances en DONS
- Les différentes formes de sur-efficience mentale
- Des personnes hypersensibles très connues
- Les normaux pensants (vos opposés)
- Un tuyau pour en apprendre encore PLUS sur le sujet
Après avoir visionné cette vidéo, je vous garantis que vous comprendrez comment vous fonctionnez. Et certaines choses commenceront à changer dans votre vie .

Fabien Monjo
Le coach hypersensible motivateur de conscience

http://www.hypersensibleetheureux.com/


Je pense trop de Christelle Petitcolin
Comment canaliser ce mental envahissant

Voici le lien pour découvrir et vous procurer ce merveilleux livre de Christelle Petitcolin qui traite ce sujet merveilleusement bien, et avec beaucoup d'humour.

Résumé du livre

Qui pourrait penser qu'être intelligent puisse faire souffrir et rendre malheureux ? Pourtant, je reçois souvent en consultation des gens qui se plaignent de trop penser. Ils disent que leur mental ne leur laisse aucun répit, même la nuit. Ils en ont marre de ces doutes, de ces questions, de cette conscience aiguë des choses, de leurs sens trop développés auxquels n'échappe aucun détail. Ils voudraient débrancher leur esprit, mais ils souffrent surtout de se sentir différents, incompris et blessés par le monde d'aujourd'hui. Ils concluent souvent par : ' Je ne suis pas de cette planète ! '
Ce livre propose des cours de mécanique et de pilotage de ces cerveaux surefficients.



3 juin 2017

Quand l’Âme Prend la Parole : Comment Ecouter son Âme ?




Quand l’âme prend la parole : comment écouter son âme ? 
De Muriel Morandi

Chacun vit sa vie et se croit seul et isolé du monde et de ses semblables, soumis aux aléas d’un destin dont la trame lui échappe.
Nous sommes pourtant reliées à l’univers et aux forces spirituelles qui nous guident par un élément subtil qui s’appelle l’âme.
Il est donc d’une importance majeure, pour tout en chacun, non seulement de prendre conscience de cette réalité subtile, mais-et-surtout –de savoir comment se relier à cette part profonde de soi-même.
La méthode de la lecture d’âme permet d’accéder aux tréfonds de notre être et d’avoir accès à un enseignement global et universel.

Je suis liseuse d’âme depuis plus de 12 ans et je voudrais vous partager quelques enseignements de ma relation intime avec les âmes.  Après avoir lu plus d’un millier d’âmes, je peux juste vous dire que tout comme le vent ne souffle jamais de la même manière, jamais je n’ai lu deux fois la même histoire. On ne peut pas imaginer le potentiel d’informations, de dons, de talents que les âmes que j’ai lues m’ont transmises au travers de mon canal lors de mes voyages astraux dans lesquels je découvre, à chaque lecture d’âme « une autre vie dans la vie ».

Le livre de l’âme contient tous les actes et tous les espoirs de chacun. Tout y est inscrit, absolument tout. Lorsque je lis une âme, je vois les images, les lieux, les êtres de lumière, les défunts, je ressens les vibrations, les sensations, les émotions et surtout je transmets les paroles de l’âme qui sont les mots de votre cœur que vous avez besoin d’entendre.

Au moment où j’entre dans le plan de l’âme, mon esprit se sépare de mon corps et se matérialise sur d’autres plans. Lorsque je connecte l’âme, elle me communique tout ce qui concerne la personne ; les liens avec des  anciennes vies, les karmas, les dettes, les contrats, les blocages, les opportunités, les solutions qui n’ont pas été envisagées,  les dons, les talents, le plan sentimental, familial, personnel…tout ce qui concerne l’instant présent. Car l’instant présent est l’unique instant qui existe dans l’ici et maintenant. Et c’est à cet instant précis que tout peut se régler.

L’ici et  maintenant est une occasion unique pour l’âme d’entrer en contact avec votre être.  Parce que l’âme possède toutes les connaissances de vos parcours de vies, elle sait que «  le  passé, le présent et le futur » se déroulent en un seul et unique instant. Tant que vous ne pouvez pas identifier les leçons du passé, vous les vivez au présent et les reprogrammez au futur.
L’âme souhaite se décharger des bagages inutiles que l’être terrestre continue de porter, les fardeaux, les traumatismes, les fausses croyances, les liens néfastes…tout ce qui l’êmpêche de se libérer.
L’âme est la magie divine, parce que l’âme agit, contrairement au mental qui est limité et souvent  enfermé entre quatre murs, l’âme a un potentiel illimité et inépuisable. L’âme met en lumière vos ressources infinies.
Donc, si vous voulez que votre vie se transforme, commencez à écouter les paroles de votre âme.
 
Pourquoi écouter notre âme ?
Notre âme sait exactement qui nous sommes, elle nous connait mieux que personne. Car elle a vécu toutes les expériences terrestres et elle est notre meilleure guide.
L’âme parle à notre cœur, vibre dans notre être sans cesse, mais souvent nous ne l’écoutons pas ou nous ne la ressentons pas. Pourtant, on ne peut nier son existence, étant donné nos états d’âmes qui nous rappellent que nous sommes animés par quelque chose de plus fort que tout.  Nous vivons tous des états d’âme profonds dans lesquels on se plonge souvent afin de ressentir en nous la sensation d’être vivant. Car l’âme est en lien avec nous, elle ressent et vit en nous. Elle est la lumière qui éclaire notre vie et c’est pour cette raison que nous ne devons pas laisser cette lumière s’éteindre en nous.

Le jour où le flux de l’âme suffira à éveiller notre être, le véritable enseignement viendra de la source. Notre vie terrestre n’est qu’une longue expérience pour aider notre âme à évoluer et à grandir.
L’âme, c’est aussi la petite graine qui germe en  nous afin de devenir un plus grand soi. En quelque sorte on devient se dont on se nourrit ; la peur comme l’amour. Pour écouter son âme, il suffit d’être à l’écoute de ce qui résonne en soi dans l’amour, tout le reste n’est qu’un état de conscience inférieur. Le contact avec notre âme nous relie naturellement à la source, et à ce moment, nous savons qui nous sommes en ressentons la paix intérieure.

Le but de l’âme est de tranquilliser notre esprit et d’ouvrir notre conscience afin qu’elle puisse réactiver la source qui rejoint le processus de notre essence originelle. Entre autre, elle veut nous aider à réaliser notre mission et activer notre plein potentiel de créateur de votre vie. Chaque âme est unique. Plus elle s’élève dans le plus lumineux, plus nous serons appelé  à développer notre spiritualité, ce qui signifie que nous allons conscientiser nos états internes, nous détacher des illusions terrestres  pour écouter le langage de notre âme qui nous communique le véritable sens de votre vie.
On se découvre dans le miroir des autres, on cherche notre propre reflet de lumière, notre identité divine, notre aura, notre énergie, notre vibration. On passe une vie à faire connaissance avec soi, on ne sait plus vraiment qui on est réellement. Plus on se relie à son âme, plus on peut sentir sa présence, l’écouter, la voir, jusqu’à intégrer son essence dans notre être et apprendre à nous reconnaitre dans l’amour de soi.
Rappelez-vous que vous êtes un être merveilleux, divin et bien plus puissant que vous ne l’imaginez.

Sentez-vous l’appel de votre âme ? 
L’appel de l’âme est un élan divin qui nous pousse en avant. On ne peut pas le maitriser, on ressent simplement une pulsion intérieure qui nous demande de mieux nous connaitre, de savoir qui on est réellement pour être en accord avec notre plan de vie.

Si vous sentez l’appel de vote âme, c’est que votre âme désire communiquer avec vous. C’est un peu comme si vous êtes resté longtemps scotché derrière un écran où tournent en boucle les mêmes images…jusqu’au jour où vous voyez la vraie vie. Ce jour-là vous allez sortir et vous assoir sur un banc, vous allez être réceptif aux moindres détails, aux feuilles d’arbres, aux chants des oiseaux, aux bruits du vent. Vous savourez pleinement cet instant de sérénité, l’âme en paix.

Sentir l’appel de l’âme ne s’enseigne pas, c’est un ressenti profond qui prend l’élan depuis le cœur. Quand on respire l’âme, on respire différemment, car on est inspiré par nos profondeurs. On ressent tout, on vibre, on ressent comme des vagues qui montent en nous et nous bercent dans le mouvement de notre âme.  On ondule de l’intérieur, on se sent différent, on ne pense plus de la même manière. On a envie d’aller plus loin, de se laisser emporter par cette sensation de bien-être.

Puis petit à petit, cela devient une évidence, notre âme est bel et bien présente, parce qu’on ressent dans notre corps, notre être, nos pensées, nos émotions, sa présence.  Tout devient limpide. On sait ce qu’on veut de nous-même et on reflète notre  lumière en sachant nous préserver des influences extérieures négatives. On prend la mesure de tout en ressentant la réponse intérieurement, jusque dans notre chair, notre cœur, notre vibration.

Comment te sens-tu ?   Questionne l’âme
Si vous vous sentez bien, c’est que c’est bon pour vous. Si vous vous sentez mal, c’est que ce n’est pas bon pour vous. Votre ressenti ne vous trompe pas. Il émet un système d’alarme pour vous avertir de quelque chose, une résonnance vibratoire que votre corps vous transmet. Seulement, la plupart du temps, on ne l’écoute pas, on crée des liens toxiques, on s’entoure des mauvaises personnes, on reproduit les mêmes schémas.

La vie vous servira toujours le même plat, jusqu’à ce que vous preniez conscience de ce dont vous vous nourrissez ; la peur ou l’amour. Tout le reste découle de la peur ou de l’amour. Si vous êtes dans l’amour, vous êtes juste, si vous êtes dans la peur vous alimentez un processus négatif, des expériences, des rencontres, des pertes d’énergies …vous vivez ces étapes inconscientes jusqu’à ce que vos paramètres changent et que vous définissiez vos nouveaux paramètres de vie en lien avec votre âme.
Votre âme vous  appelle à éviter les pièges du mental, à ne plus récurer toujours le même sol maintes fois, à croire en vous, à activer tous vos potentiels afin d’être aligné à votre véritable être, vos désirs profonds, vos relations sincères et à vivre un amour authentique avec vous-même et les autres.

Les signes intérieurs que l’âme vous parle
Durant notre parcours de vie, les signes sont les modes de communication de notre âme. Elle nous transmet des signes internes  qui nous invitent à décoder son langage. C’est un moyen subtil d’entrer en contact avec notre être intérieur. Les signes intérieurs ne trompent pas, car ils émanent des résonances que nous pouvons tous ressentir.
  • Vous vous sentez animé par quelque chose d’incontrôlable. Vous avez un besoin de savoir, de comprendre vos mécanismes, vos schémas répétitifs, vos peurs, votre vide intérieur, vos blocages.
  • Vous désirez aller de l’avant et vous débarrasser de tout ce qui encombre votre vie.
  • Vous voulez vous sentir libre, heureux/se en osmose totale avec vos désirs profonds.
  • Vous savez ce que vous ne voulez plus. Vous avez assez  vécu  les mêmes scénarios dans votre vie pour savoir ce que vous voulez réellement.
  • Vous tournez le dos à la victimisation, la dépendance affective, la manipulation pour vous mettre face à votre propre reflet dans le miroir.
  • Vous en avez assez de tourner en rond, de chercher en dehors de vous-même des solutions périmées, de porter les vieux costumes tout rétrécis qui ne vous vont plus.
  • Vous avez envie de vous occuper de vous, de mieux vous connaitre, de vous amuser, de vivre une vie plus épanouie.
  • Vous prenez conscience de vos vieilles habitudes, de vos mécanismes de pensées négatives, des fausses croyances comme ; il faut se battre pour réussir, on n’a rien sans rien, je n’ai pas de chance…
  • Vous avez envie d’inverser la vapeur. Et pourquoi pas moi ? Je veux aussi réussir ma vie, avoir de la chance,   la santé, les finances, l’amour…me sentir bien dans ma vie, car  vous avez assez pensé aux autres, et vous vous êtes oublié, vous avez tout misé en dehors de vous.
  • Vous commencez à comprendre que la personne la plus importante dans votre vie, c’est vous ! Parce que si vous vous sentez mal, triste, démuni, impuissant, déprimé, vous ne pouvez prétendre aider les autres.
Si tel est le cas, ce sont des signes que votre âme vous appelle à reconnecter avec elle. Elle désire ardemment vous libérer de tout ce qui vous empêche d’être à l’écoute de vos vérités. Elle vous pousse par son élan créateur à  devenir un être authentique afin d’actionner un plan de vie plus lumineux.

Comment reconnaître les mots de l’âme ?
Les mots de l’âme guérissent notre corps et notre esprit. Ils sont les paroles vivantes de nos vérités profondes. Ils peuvent également exprimer nos blessures, nos plaies d’âme qui doivent cicatriser et guérir.  L’âme nous invite à apprendre à mieux communiquer dans notre vie pour élever notre être. Car si nous ne savons pas communiquer, on crée des confusions, des conflits, des suppositions, des fausses interprétations…On déforme les mots de l’âme pour parler avec notre mental qui vient nous vendre toutes ses opinions et remplir notre cave affective d’inutile !
Nous pouvons facilement reconnaitre les mots de l’âme, parce qu’ils vibrent en nous en symbiose de notre ressenti. Ils nous montrent la vérité en face. Ils sont le tissu divin qui habille notre être, car ils nous offrent une protection extérieure, si nous savons les écouter et les accueillir.  Les mots qui blessent ne proviennent pas de l’âme, ils sont issus des mauvaises intentions envers vous-même. Ne vous laissez pas convaincre par des mots qui résonnent faux en vous, soyez vigilants et refusez de coopérer avec les égos surdimensionnés qui veulent vous posséder, vous rabaisser ou vous dévaloriser.

Les mots de l’âme qui nous font tant de bien
  • Ils nous offrent les clefs  d’une communication authentique.
  • ils sont le flux de sincérité, de bienveillance et d’amour.
  • Ils sont le reflet d’une relation intime avec nous-même et les autres. Une amitié sincère, honnête et intègre.
  • Ils ne mentent pas, ils sont vérité.
  • Ils ne tentent pas de nous séduire pour nous piéger, au contraire ils nous avertissent du danger de se laisser séduire par les mots.
  • Ils veulent notre bien, ils nous encouragent, ils croient en nous.
  • Ils ne doutent pas, ils nous donnent la force d’aller de l’avant.
  • Ils n’ont pas besoin d’artifices, ils ne déforment pas la réalité.
  • Ils mettent en lumière notre être, ils nous dévoilent nos dons, nos talents.
  • Ils pardonnent tout, ils acceptent tout, tel que c’est.
  • Ils nous laissent progresser à notre rythme, ils sont patients.
  • Ils nous guident vers la réussite de notre vie.
  • Ils ne veulent pas nous rendre à leur image, ils nous laissent être qui nous sommes, tels que nous sommes.
  • Ils parlent bien de nous, ils ne critiquent pas.
  • Ils savent qui écouter et ne détournent pas leurs intentions.
Vous savez au fond de vous reconnaitre les mots de l’âme ou de l’égo. Vous pouvez faire la différence quand vous vous sentez, nerveux, tendu, irrité, abusé, frustré, déçu, découragé, incompris…toutes sortes d’émotions négatives qui vous déstabilisent et vous projettent des mauvaises informations et peuvent affecter votre état interne.
Il en va de même pour votre propre langage. Lorsque  vous laissez la parole à votre mental, sans avoir pris la mesure de sa conduite auparavant, vous prenez un risque. Car si vous êtes affecté par un besoin, une reconnaissance, un manque, vous allez être parasité et vos mots refléteront les maux de votre tête, votre corps.

Dites «  Stop » aux mauvaises paroles, aux mots qui blessent et qui vous font mal. Ne les prenez pas à titre personnel. Ils proviennent d’une zone d’ombre qui n’est pas conscientisée et vous met en lumière la vérité de leurs provenances. Vous avez le droit de les refuser et de les retourner à l’expéditeur.
Retrouvez la joie jusque dans vos cellules, faites jaillir cette joie en vous. Toutes vos cellules sont animées de cette joie qui rebondit dans vos cellules. Laissez-la entrer, laissez-la surpasser tous les barrages en vous, afin qu’elle puisse vous submerger, vous permettre de surfer les vagues de la vie, comme l’enfant qui s’émerveille d’un petit rien.

Le plus beau voyage est celui qui se fait à l’intérieur de soi-même. Je vous souhaite une vie pleine de lumière, dans la certitude que nous nous retrouverons dans un ailleurs plein de belles promesses.
Le livre la lecture d’âme aux éditions JMG Para Science vous enseignera tout sur le rôle de l’âme, la grande famille d’âmes (les âmes sœurs, âmes jumelles, âmes universelles) les états d’âmes, les cadeaux de l’âme à notre naissance, les liens d’âmes, nos choix d’âmes… pour vous amener une compréhension globale et universelle.

Le conte mystique « Petite larme » est un joli conte initiatique mettant en scène l’amitié d’une larme et d’une étoile qui nous rappelle que la joie et l’amour sont toujours au bout du chemin, même le plus sombre. Un texte inspirant, poétique qui nous offre un enseignement spirituel profond.
Quand l’âme prend la parole : comment écouter son âme ?

Auteure : Muriel Morandi
Son site internet : www.murielmorandi.com

Muriel Morandi est née à Fribourg en Suisse. Après une carrière dans le management commercial d’entreprise, Muriel connait une profonde évolution spirituelle qui changea sa vie.
En 1999, elle ouvre un cabinet de développement personnel et se spécialise dans la lecture d’âme en fondant sa propre méthode.
Quelques années plus tard, elle suit une formation de maïeuticienne en psychologie afin de perfectionner ses connaissances.